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Le death c'est la vie

Article original rédigé par Grégory Escouflaire


Jeudi 1 mars 2012

Ce texte écrit par Grégory Escouflaire, chroniqueur pour VICE, et membre tout comme moi de la Lana Del (pute) Ray Faction (putréfaction quoi), n'a malheureusement pas été publié dans sa version originale.
Je me permet de rectifier le tir en publiant cette belle introduction au plus Death des festivals européens, le
Neurotic DeathFest de Tilburg, of course.





Trois jours de death et de grind dans un enclos à boeufs, du certifié bien gras, à dégueuler sa haine en sifflant de la pils : en gros le paradis sur terre, un cri primal de Munch repeint en couleurs tripes, une crise de nerfs qui coûte pas cher et change de la routine.

C’est ça le NEUROTIC DEATHFEST : des gens comme tout le monde, des employés de bureau, des types qui tendent à la fureur quand c’est pour s’amuser. Des pitbulls du dimanche, en rut après 5 jours de taf, toujours d’attaque pour une bonne foire d’empoigne.

Rien de Mal mais un sacré spectacle : c’est simple, on parle ici du « meilleur festival indoor de death metal d’Europe », avec au programme du brutal, du brutal, et encore du brutal. Tu m’en remets une louche steplé ? Ce goût de sang me colle aux dents, c’est vraiment dégueulasse.






Notre top 5 pour vomir de plaisir :


NAPALM DEATH
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Je sais pas trop s’il faut traduire le titre du nouvel album (le quinzième !) des Anglais par « Utilitaire » ou « Utilitarisme ».





L'utilitarisme étant « une doctrine éthique qui prescrit d'agir (ou ne pas agir) de manière à maximiser le bien-être global de l'ensemble des êtres sensibles », je me dis banco, c’est tout à fait l’esprit de mon introduction et donc de ce festival : pour maximiser le bien-être global des fans de death et de grindcore, rien de tel que Napalm Death
Napalm Death


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, des saigneurs dans le domaine, pour ne pas dire des fondateurs, les vrais apôtres d’un genre (le grind) qui leur doit ses tablettes (« Tu joueras des morceaux de 3 secondes », « Tu écriras des paroles avec « decapitation », « hematological » et « stigmatized » dedans », etc).

Allez hop, un petit « You Suffer » pour fêter ça, en mode disco top of the pops.



GORGUTS
GORGUTS


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OK ils sont Kébékwés et leur leader s’appelle Luc Lernay, mais peu importe : ça fait plaisir d’entendre qu’il n’y a pas QUE du post-rock bavard et du r’n’b louche au pays de la poutine, mais aussi ce « quelque chose de bien pourri », comme le chanterait Garou s’il était mort et enterré, AMEN putain.





Alors Gorguts
Gorguts


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est de retour après plusieurs désistements et un suicide : rest in peace, piss, ça va chier dans le ventilo. En quatre albums ces types ont reculé les limites du death en le rendant encore plus technique : le pire c’est que c’est même pas soûlant - on parle de grande classe, là, de tricotages qui scient le tympan comme on abat un arbre. Et si je vous dis que le nouveau line-up accueille deux membres des névrosés de Dysrhythmia
Dysrhythmia


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et le batteur d’Origin
Origin


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, la coupe (de sang) est pleine, santé, bonheur, à la vie et surtout à la mort.

https://www.youtube.com/watch?v=gUcl-UkfItw



CANNIBAL CORPSE
CANNIBAL CORPSE


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On va pas se la faire films gore et compagnie, mais les vrais savent : Cannibal Corpse
Cannibal Corpse


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c’est pas de la petite (mise en) bière, juste une bonne grosse boucherie, comme en quarante.
George et son escadron de bûcherons se tueront à la tâche pour essayer de vous divertir, à grand renfort de blast bea(s)ts et de refrains salaces, efficaces, fa-ci-la chanter : « Viens que je t’encule avec mon couteau suisse », « J’ai mangé ton cerveau au petit déjeuner » ou encore « J’ai empalé ta mère avant de la rôtir ».





Ca promet du beau mosh pit de canaillous, ça, du gros lourd de chez gros lourd. « Torture », leur douzième saloperie, arrive dans les bacs le 13 mars. AGRESSION, j’écris ton nom :

https://www.youtube.com/watch?v=L1lqGR8UNqI



SUFFOCATION
SUFFOCATION


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« Human Waste », sorti en 1991, s’avère la toute première référence du label Relapse : autant dire qu’on est face à un autre bout d’Histoire avec ces New-Yorkais de souche, dont le mix sadique de breakdowns et de death aura donné ses lettres de noblesse à un subgenre comme il en existe 100.000 autres dans cette belle famille de brutes épaisses et sanguinaires qui kiffent Satan, sa bite et ses deux cornes, j’ai nommé : le deathcore.





Une histoire, en résumé, de riffs complexes et mélodiques (uh), mais ça c’est pour les fils à ces papas (exemple : Carnifex
Carnifex


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, également à l’affiche). Chez Suffocation
Suffocation


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on aime aussi les tablatures, mais ça reste avant tout du méchant, du sale, du sadique.
Classic shit, you cunt :

https://www.youtube.com/watch?v=wyvulC4kaqs&feature=related



ANAAL NATHRAKH
ANAAL NATHRAKH


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Belzébuth a donc entendu nos prières et contacté Irrumator et V.I.T.R.I.O.L. pour qu’ils daignent enfin sortir de leur tanière : on verse une larme de sang, c’est trop la fête, Anaal Nathrakh
Anaal Nathrakh


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est dans la place bande de bâtards !
Chez ces deux lads au look de chauffagistes, on s’emmerde pas avec le décorum : on est là pour la haine et pas pour défiler, point barre.





Et puis du black extrême qui cite Nietzsche en bavant du globule au sens figuré, ça nous change de tous ces guignols qui prennent la Bible de LaVey et le cinoche de Romero pour la parole sacrée. Humain, trop humain, fais pas ta jeannette et prends un Lexomil : ça rime trop bien avec NIHIL.

https://www.youtube.com/watch?v=7cfskAGScbA

NEUROTIC DEATHFEST, du 2 au 4 mars au 013 de Tilburg (Pays-Bas). Plus d’infos sur http://www.neuroticdeathfest.com

LANA DEL (PUTE) REY-FACTION (Greg, Jérôme, Marc).

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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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