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Qui es-tu, Cindy Frey ?

Rencontre avec la célèbre photographe belge


Samedi 7 juillet 2012

Vous avez certainement eu l'occasion de croiser ses photos aux quatre coins du net ou de la croiser elle à un concert ou l'autre. Roulant sa bosse dans le milieu hardcore depuis un paquet d'années maintenant, Cindy Frey ne passe pas inaperçue et nous avons simplement voulu en savoir un peu plus sur elle et sa passion pour la photographie...

Cindy, les gens te connaissent d’habitude pour tes tattoos et tes photos, mais comment te décrirais-tu ?

Je suis quelqu’un de très sociable avec les pieds sur terre, je suis très créative, je vais où le vent me mène, sans jamais stresser. Et j’aime l’humour.



Tu es photographe, modèle et tatoueuse. Tout est venu en même temps ou est-ce qu’une passion a mené vers une autre ?

En fait je ne suis pas vraiment modèle, je fais des autoportraits surtout quand quelqu’un a besoin d’une photo de moi. J’ai beaucoup appris en faisant des autoportraits à mes débuts. Tous les ans je sors un calendrier composé d’autoportraits, ça s’appelle Self Made. Et rien ne s’est fait en une fois, je m’intéressais aux tattoos depuis longtemps et j’ai eu mon premier quand j’avais 21 ans, j’ai commencé la photo à 26 ans, j’ai commencé à tatouer l’année dernière. J’ai 36 ans aujourd’hui. J’ai juste suivi ma route, une chose a mené vers une autre, et tant que j’aime ce que je fais, je suis heureuse.

L’histoire dit que tu es une photographe autodidacte et que tu as tout appris avec des bouquins et internet. Alors c’est juste une question de feeling ou tu as quand même appris les bases ?

J’ai appris les règles de base avec un bouquin et sur internet, le reste je l’ai appris en essayant encore et encore, en lisant des tutos sur le net et je me suis entraînée, entraînée, entraînée... il ne faut jamais abandonner et essayer de comprendre la lumière est très important aussi. Ensuite, il faut essayer de créer ton propre style.



Tu as sorti 4 livres entre 2005 et 2010. Avec le recul, duquel es-tu le plus fière ?

Je suis fière de chacun d’entre eux, mon nouveau bouquin sort le mois prochain (ndlr : il vient de sortir début juillet), Ink Passion 2. Mais mon préféré est celui avec les enfants : “Come and play with us”, c’était super amusant de faire tous ces shooting avec les enfants. Je repense souvent à ce projet...

Tu es devenue une photographe indépendante en 2007 et tu l’es toujours. Et il y a d’autres photographes, qui sont indépendants depuis des dizaines d’années, qui disent maintenant qu’ils ne s’en sortent plus, et que tout le métier de photographe est en train de mourir. Comment tiens-tu le coup là où d’autres doivent abandonner ?

Les choses vont moins bien qu’avant, les gens font des photos gratuitement, l’industrie musicale décline aussi, il y a moins d’argent qui circule, il y a trop de nouveaux photographes... mais je n’abandonne jamais, je sais simplement que ça ne me rendra jamais riche, j’ai des hauts et des bas financièrement. Mais j’ouvrirai bientôt ma propre galerie d’art, la Cindy Frey Art Gallery, qui ouvre le 7 juillet prochain. Je veux partager de l’art avec le monde, exposer des nouveaux talents et créer une petite communauté.



Tu as un solide passif dans la scène hardcore. Est-ce que ça t’a aidé à shooter des groupes plus importants, comme Papa Roach
Papa Roach


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ou Lemmy de Motorhead
Motorhead


Clique pour voir la fiche du groupe
?


Oui les groupes plus petits m’ont demandé de les shooter en festivals et ça m’a amené à rencontrer des groupes plus gros. Il y a aussi des petits groupes qui sont devenus plus gros. Une chose en amène une autre mais effectivement ça m’a beaucoup aidée de faire partie de la scène hardcore depuis des années !

Quel est le but final de toute cette aventure ? Juste continuer et vivre ta vie grâce à ta passion ou tu as des projets dingues ?

Comme tu le dis, vivre ma vie de ma passion, en profiter et faire mon truc... j’adore ça... je ne sais pas comment tout ça se terminera, ce qui se dressera sur mon chemin, chaque jour est une nouvelle aventure...



Techniquement, quel est ton appareil et ton objectif préférés pour les portraits ?

A la base je n’utilise qu’un objectif, un Canon 24/105mm... je n’ai pas vraiment d’appareil préféré mais j’utilise un 5D Mark 2.

De nos jours, le post-traitement semble être une partie très importante de la photo, parfois même plus que le shooting en lui-même. Dans ton travail, quelle place laisses-tu à cette étape ?

Je pense que les deux sont très importants, faire un bon shooting, avoir de très bonnes photos qui seraient même utilisables sans Photoshop, mais le post-traitement y donne une touche en plus, un feeling différent... J’aime les deux parties du travail et il faut de la technique pour les deux... tu peux être un bon photographe ou un graphiste... j’essaie d’être les deux !



Je me souviens qu’il y a plus de 10 ans, tu étais active dans Animal Truth, une association luttant pour les droits des animaux. Est-ce que cette passion s’est amenuisée après toutes ces années ou y es-tu toujours engagée ?

Non, ça n’a jamais diminué. Je suis toujours vegan, je me bats toujours pour les droits des animaux et le véganisme (ndlr : = végétalisme), je suis toujours active où je le peux mais à l’époque je ne savais pas quel boulot je voulais faire et me suis donc engagée en tant que bénévole dans Animal Truth, donc ça ne m’a jamais rapporté d’argent. Jusqu’au jour où j’en ai eu marre d’être toujours fauchée. Aujourd’hui, je profite du fait que les gens me connaissent un peu mieux pour m’exprimer en tant que vegan et en parler face à un public plus large pour toucher plus de monde !



Quelle est la dernière chose ou personne que tu aies photographiée ?

Les DJ Like Mike et Dimitri Vegas c’était le dernier shooting. Ca et un mariage à Milan.

Et quelle sera la prochaine ?

Je vais shooter les habitants d’un petit village en Belgique pour un festival artistique.

Ton dernier livre est sorti en 2010. Je suppose que le prochain est déjà prévu ?

Le nouveau livre, Ink Passion 2, sortira le 7 juillet prochain. Ce sera un bouquin au format A5 d’une centaine de pages, entièrement en couleurs ! J’ai hâte !

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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentr...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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