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Le Metal Méan Festival

Rencontre avec Stéphane


Vendredi 13 juillet 2012

Le Metal Méan Festival est devenu un incontournable pour les fans de metal extrême en Belgique. La huitième édition du festival aura lieu le 18 août. Nile
Nile


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, Immolation
Immolation


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, Taake
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, Gorguts
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et The Devil's Blood
The Devil's Blood


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font partie de la dizaine de groupes qui se produira au festival cette année.




Peux-tu te présenter ? Quel est ton rôle dans l'organisation du festival ?

Stéphane: Stéphane Ronvaux, responsable promo et accessoirement chauffeur!





Comment décidez-vous de la programmation ? Y a-t-il des critères à remplir pour jouer au Méan ?

Stéphane: Depuis la troisième édition (nous en sommes à la huitième), c'est Georges Laforet qui a carte blanche et personne d'autre n'intervient. Il choisit tous les groupes en mettant l'accent sur le côté international. Ça fait grincer pas mal de dents de voir seulement deux groupes belges à l'affiche, mais avec une seule scène il est difficile de contenter tout le monde.
Donc, niveau critères, rien de particulier mais inutile de faire le forcing et de jouer des coudes, nous ne tenons pas compte des sollicitations (plus de cent chaque année).


Quel(s) groupe(s) rêverais-tu de voir à l'affiche du Méan ?

Stéphane: Sans hésiter : BOLT THROWER
BOLT THROWER


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... c'est un peu le Graal pour nous d'autant que l'optique du festival correspond à la leur (tarifs, égalité des groupes niveau son et backline, etc.) Sinon peut être KREATOR
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ou MORBID ANGEL
MORBID ANGEL


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un jour...





Un petit groupe belge a-t-il une chance d'être programmé à votre festival, maintenant que le concours n'est plus organisé ?

Stéphane: Nous avons supprimé le concours car nous ne trouvions pas de solution satisfaisante pour assurer à chaque groupe participant d'avoir la même chance que les autres. Le jury de sélection avait plus de cent adresses MySpace à analyser, les groupes sélectionnés ne jouaient pas devant le même nombre de personnes et j'en passe...
L'an dernier, nous avons demandé à un journaliste flamand, le vétéran Morbid Geert de Rock Tribune de choisir un groupe wallon et un groupe flamand car nous ne voulons pas intervenir dans ce choix. La raison est simple : nous connaissons trop de personnes qui nous sollicitent, parfois agressivement, pour revendiquer une place sur l'affiche. Un membre de l'ASBL fait partie d'un groupe qui monte et qui a toute sa place sur l'affiche mais la règle est la même pour tout le monde. Question d'honnêteté, d'intégrité... ou de lâcheté, hahaha!
Cette année c'était différent, nous avons décidé d’offrir un prix au Concours Circuit et parallèlement nous avons appris le split de Gorath
Gorath


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prévu pour la fin d'année, ce qui fait que nous avions nos deux groupes belges.


Envisagez-vous de continuer à utiliser la même formule à l'avenir, c'est-à-dire un festival d'un jour avec une dizaine de groupes qui se produisent sur une seule scène, ou le festival est-il appelé à grossir lors des prochaines éditions ?

Stéphane: Le slogan cette année est ''The more festivals change, the more we stay the same'' (je précise que si la comm se fait de plus en plus en anglais, ce n'est pas par prétention mais parce qu'un nombre croissant d'étrangers s'intéressent au Méan). Donc, nous sommes satisfaits de la formule et pas mal de personnes nous disent ''ne changez rien''. Ensuite, nous sommes une petite équipe et nous faisons tout nous-mêmes, montage, démontage, nettoyage du site, etc.





Comment gérez-vous la concurrence avec d'autres festivals metal plus gros, je pense par exemple au Summer Breeze qui a lieu le même week-end, tout en parvenant à garder un prix très accessible ? (25€)

Stéphane: On en revient à ce que je disais plus haut, le fait de garder la même formule et de ne pas prendre de risque en ajoutant une deuxième scène nous garantit de ne pas prendre de grosse boite. Je sais que si la météo est pourrie, l'affluence sera moindre, malgré le chapiteau, et que nous serons en difficulté mais nous passons l'année à calculer un budget réaliste pour éviter une catastrophe. Je ne comprends pas comment des festivals peuvent affirmer s'être sévèrement ramassé financièrement et ajouter une scène l'année suivante!!!
Le Summer Breeze est effectivement un gros concurrent avec, apparemment, une optique similaire niveau affiche et tarifs. Ce qui nous sauve peut être, c’est le fait que fin août, le budget festival des gens est épuisé et qu'ils n'ont pas envie de vendre un rein pour financer trois ou quatre jours de festival.
La concurrence, c'est aussi les négociations pour obtenir certains groupes en tournée, un casse-tête que je laisse volontiers à mon ami Georges!
Quant au prix, c'est un an de travail pour parvenir à le garder aussi bas. Si le fest avait lieu en salle ce serait moins de travail et surtout moins de frais. Certains trve metalleux nous ont reproché d'avoir quelques sponsors ou subsides, mais c'est surtout grâce à cela que le prix n'a pas augmenté alors que le budget groupe explose d'année en année.


Quels sont tes meilleurs souvenirs des éditions précédentes ? As-tu des anecdotes à raconter ?

Stéphane: Parmi mes meilleurs souvenirs, je pense que c'est l'après festival, quand je rentre chez moi exténué et que je lis les réactions positives sur les forums. Surtout l'année de Finntroll
Finntroll


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et Septic Flesh
Septic Flesh


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... ça motive pour la suite... Et aussi pas mal de moments privilégiés avec Attila, le chanteur de Mayhem
Mayhem


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que j'avais seul dans le van et que j'ai empêché d'acheter de la bière chez Aldi pour ensuite lui faire découvrir quelques bonnes spécialités. Un personnage adorable qui contraste avec un ou deux autres membres du groupe...
Comme anecdote, je n'oublierai jamais le retour de Grave
Grave


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à l'aéroport en pleine nuit, les Suédois dormaient après une soirée plus qu'arrosée et tout à coup l'un deux s'est mis à hurler : ''Stéphaaaane, pisser!!!'', c'était le premier mot de français qu'ils nous sortaient! Je pourrais parler du bassiste d'un groupe Black Metal qui roulait des mécaniques avant le concert en avalant carrément sa bouteille de sang et qui après sa prestation m'a demandé de filer à l'hôtel pour récupérer son portable car il devait appeler sa femme pour dire que ça s'était bien passé. Ou l'organisateur introuvable parce qu'il donne un coup de main au BBQ à cuire les saucisses (oui, nous sommes polyvalents! haha!) et évidemment l'équipe scène qui laisse des époisses au soleil toute une après-midi pour une dégustation originale!





Le mot de la fin ?

Stéphane: Merci pour l'interview et pour tout ce que tu fais niveau promo, j'espère qu'on te rencontrera cette année! Sinon, n'oubliez pas que le festival se déroule sous chapiteau, vu la météo actuelle, c'est important et que le camping, parking, navettes de bus depuis la gare de Marloie, les toilettes et même le café au camping sont gratuits!
Je vais en profiter pour passer un petit message. L'année dernière, nous apprenions le jour du festival, la disparition d'Isabelle de l'émission Metal Zone, elle était une fan absolue du festival et nous devions lui rendre hommage juste avant que Kataklysm
Kataklysm


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ne montent sur scène. Malheureusement, des problèmes techniques au moment du soundcheck (d'où le retard) nous ont empêché de le faire... Je pense que cette année encore nous aurons une grosse pensée pour elle.


http://www.metalmean.be/
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AUTEUR : Elodie
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au déto...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...
Liégeoise immigrée dans la capitale, Elodie a rejoint l'équipe en 2012 et s'est rapidement imposée comme une rédactrice compulsive en alimentant abondamment la section 'News' tout au long de la journée. Plus intéressée par la musique sombre que par la pop-punk, elle réalise également des interviews d'artistes dans la confidence, au détour d'un backstage ou d'un coin de bar. ...

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