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La deuxième édition du Noiz’Rock en préparation (bien avancée)

Lundi 13 février 2023

Le 15 juillet 2023, le Noiz’Rock s’installera sur la plage de Noiseux (Somme-Leuze).
A l’affiche : Lucky Lords
Lucky Lords


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Nous avons discuté avec Audrey Magonet, présidente de l’ASBL Saderrak organisatrice de l’évènement. Le moins que l’on puisse dire c’est que la motivation et la bonne humeur règnent au sein de cette bande de potes passionnés de musique. Je vous laisse juger par vous-même et découvrir les dessous du Noiz’Rock.



Bonjour Audrey. La première édition du Noiz’Rock s’est déroulée le 13 août 2022.
Quel bilan peux-tu en tirer ?

Bonjour Isa. En effet, le 13 août 2022, mauvais choix de date, c’était le festival Alkatraz et personne dans la team n’avait percuté. Ça c’est le gros point négatif puisque notre public était ailleurs du coup.
Les points positifs, c’est que tous ceux qui étaient présents, que ce soit les quelques personnes du public, les bénévoles et les groupes, se sont tous super bien amusés. Certains ont même signé pour cette édition 2023 et nous avons fait parler de nous, c’est déjà pas mal.

Cette deuxième édition est prévue le 15 juillet 2023. Que peut-on déjà en dire ?
Oui, on est dessus, depuis quelques mois déjà. Ce qu’on peut en dire ? C’est que ça va être d’enfer.
On a dû se creuser pour pouvoir caser tout le monde. Au départ on avait prévu 8 groupes. Au final ils sont 9 et on a dû en refuser. Ça, c’est un crève-cœur pour moi puisque chaque groupe qui a été contacté ou qui nous a envoyé sa candidature est exceptionnel, on a vraiment des artistes de talents chez nous. On aimerait pouvoir tous les programmer pour cette édition mais ça voudrait dire plusieurs scènes et/ou plusieurs jours et nous n’avons pas encore assez d’expérience pour organiser ça. On espère bien y arriver un jour mais pas tout de suite. Petit à petit l’oiseau fait son nid, hein !

Quel sera le line-up ?
Il y aura un peu de tout. Je m’explique : des groupe connus, des moins connus, du rock, du punk, du metal comme on l’aime. Mais, le meilleur, nos deux groupes de fin de soirée, parce-que oui nous avons finalement deux têtes d’affiche. Ce sont des groupes programmés notamment au Alcatraz festival, au Hellfest et plus modestement au Durbuy Rock. My Diligence
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et Drakkar
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nous font l’immense honneur de participer à notre petite sauterie. On est super fiers de les avoir !!!



Comment sont sélectionnés les groupes ?
Au feeling mais je dois bien avouer que jusqu’ici le feeling a toujours été bon et que lorsque l’on doit refuser un groupe, c’est juste parce-que nous sommes complets. Lors de nos échanges, on leur demande fiche technique et démo mais on va aussi voir sur Youtube et Spotify. Puis le réseau fonctionne pas mal aussi. Mon compagnon est batteur dans le groupe Dalas et dans le groupe Milburn et est en train de monter un nouveau groupe de metal avec notre vice-président au chant. On évolue dans ce monde, tous à notre niveau, et moi je suis la groupie hystérique (rires).

Si je ne me trompe, il y a un changement de lieu ? Pourquoi ?
Eh oui changement de lieu, pour un mieux. Mon jardin va pouvoir souffler et mes voisins aussi d’ailleurs (rires). On change de lieu surtout pour pouvoir terminer plus tard que 22 heures, pour avoir plus de place et puis le nouveau cadre est juste superbe. On déménage sur la Plage de Noiseux. 500m plus loin au final.

Il y a beaucoup de festivals en été. Comment se démarquer ? Quelle est la « touch », la spécificité, du Noiz Rock ?
Oui, c’est vrai que trouver une date qui ne se percute pas avec un gros festival ça devient compliqué, c’est pour ça qu’on a choisi le 15 juillet, en même temps que Dour. Ce n’est pas vraiment le même public, on peut donc espérer que ça colle.
Notre touch c’est le thème. Esprit « Garden Party », on veut que le public et les groupes se sentent comme « à la maison », chill. On ne fait pas dans le flash, ce n’est pas le site et l’infrastructure que le public doit garder en tête mais les groupes qu’il aura vu sur scène. On veut que les groupes puissent se rencontrer entre eux sans stress et que le public puisse les aborder en toute simplicité.



Les organisateurs sont réunis dans l’ASBL Saderrack. Qui fait quoi ? Comment êtes-vous organisés/aidés ?
Oui et non. Saderrak est représenté par trois personnes, ma maman, Lise-Ange, qui est notre trésorière, notre gardienne des comptes et on la remercie énormément pour ce rôle qu’elle prend très au sérieux.
Chris, qui est notre vice-président, caméraman, photographe, celui qui a les idées les plus géniales et surtout c’est lui qui est notre lien avec notre principal partenaire, la Radio Equinoxe de Namur qui nous prête le matériel et son super ingénieur son Christophe…oui ils sont deux.
Moi, ben, je suis la présidente, ça me fait drôle d’ailleurs. Mon rôle c’est de représenter Saderrak, je suis responsable de la communication avec les autorités locales, je réalise les différents dossiers et je maintien l’ordre et la discipline lors de nos réunions…avec une bande pareille faut bien un gendarme (rires). Ensuite on a toute une bande de joyeux compagnons qui nous accompagne. Grand Fred pour tout ce qui touche aux questions de sécurité, Lotte pour l’organisation le jour du montage et du démontage. C’est notre troisième homme, on a beaucoup de chance de l’avoir. Stephan, mon compagnon, qui a fait partie de l’organisation du Melrock et qui nous guide dans cette aventure, l’année dernière c’est lui qui a entièrement fabriqué la scène, elle était superbe.
Le frère de Lotte est notre cuisinier, c’est lui qui se charge de préparer le repas pour l’équipe et les groupes. Sans oublier tous les gens qui viennent nous aider le jour du montage, le jour J et le lendemain pour le démontage.

Qu’est-ce qui te plait dans l’organisation de festivals ?
Je crois que c’est surtout l’équipe avec laquelle je travaille qui me plait, sans eux je ne me serais probablement jamais lancée. J’adore la musique et j’aime apporter ma pierre à l’édifice et puis, si un des groupes qui passe chez nous devient riche et célèbre, je serai super heureuse de dire qu’ils sont venus chez nous. J’ai d’ailleurs un livre d’or. Je suis convaincue que ces dédicaces vaudront leur pesant d’or. Puis c’est une ambiance que tu ne trouves dans aucun autre boulot, c’est un autre
Monde, une bulle hors du temps, du stress, des responsabilités de la vie de tous les jours. J’ai envie de dire que ça me vient naturellement. Je me sens bien dans ce monde-là.

L’ASBL Saderrak est également en train de mettre en place de nouveaux projets artistiques. On peut en savoir plus ?
Oh oui ! On a plein de projets qu’on aimerait vraiment pouvoir mettre sur pied. On aimerait organiser un Winter Fest, des expositions d’art, un festival du rire. Dans le même but que le Noiz’Rock, permettre à ces artistes de venir montrer leur talent et qui sait… de devenir célèbres un jour.
Le Noiz’Rock étant encore tout jeune et notre expérience toute fraiche, on y va doucement mais on espère pouvoir proposer ces évènements dans avenir proche. To be continued…

https://www.facebook.com/LeNoiZRocK
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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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