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Avoir les clés d’un local de répétition est un luxe

Mercredi 29 mai 2024

C’est un appel à l’aide qui a été lancé, il y a plusieurs mois, par Albin Wantier (Veda
Veda


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, Des Yeux
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) : la destruction, dans les mois à venir, d’un bâtiment rue de la Dyle à Bruxelles, plus connu sous le nom de « L’Attik ». Cinquante locaux de répétition qui vont être rasés pour construire une centaine d’appartements et quelques surfaces commerciales.
Une tuile pour le secteur underground bruxellois qui met en lumière la difficulté de trouver un local de répétition digne de ce nom.
Une partie importante de cet article est consacrée à la situation à Bruxelles et aux initiatives émergentes. Nous avons ensuite élargi la réflexion au-delà des frontières de la capitale pour tenter d’avoir une vue globale de la situation en Belgique.




L’Attik : une ruche d’artistes

Albin Wantier se souvient. « On s'est installé à l'Attik vers 2018 avec Des Yeux
Des Yeux


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. On a trop souvent présenté l'Attik comme un squat, alors qu'on payait tous un loyer chaque mois. L'Attik, c'était bien plus que des locaux. Je voyais plus l'endroit comme une ruche d'artistes ou un collectif. On a enregistré notre dernier album sur du matériel prêté par un autre groupe de l'Attik. On a nous-mêmes prêté des amplis pour des concerts. L'Attik, c'est jouer à fond pendant une heure, faire une pause, puis quelqu'un vient frapper à la porte et dit : « On vous écoute depuis le couloir. Vous êtes qui? Vous faites quoi? », on partage une bière, on échange des cd, etc. »

Albin m’explique aussi que si l’idée est de se balader avec sa guitare sur le dos sans devoir trimballer une demi tonne de matériel, il existe des locations de locaux à l'heure, parfois même avec déjà une batterie et des amplis sur place. Par contre, si l’idée est de bénéficier d’un endroit permanent avec un accès libre, la possibilité de faire du bruit et stocker son matériel, comme à l’Attik en fait, ça devient plus compliqué parce que ces espaces-là sont souvent saturés.
« Je pense que ce qui est arrivé à l'Attik était inévitable, poursuit Albin, à cause du manque de volonté politique pour reconnaître et protéger ce genre d'endroit. Avec d'autres groupes et musiciens, on a suivi le dossier pendant plusieurs mois. On était une petite dizaine à participer à la Commission de Concertation pour décider de l'attribution du permis. Si on n'avait pas été là pour se faire entendre, les discussions se seraient limitées à parler d'un « entrepôt de stockage » qui allait
être rasé. »

Des Yeux
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a récemment déménagé aux Glacières de Saint-Gilles, où il partage le local de répèt de Thot
Thot


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.


Crédit photo: Des Yeux

VHS From Space
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répète à l’Attik depuis 7 ans. « On a un plan B mais que nous
n'activerons que lorsqu'on se fera effectivement kicker du bâtiment,
précisent François et Jérôme de VHS From Space
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. À la vitesse où va l'administration bruxelloise, si ça se trouve, on est toujours là dans deux ans. Mais ce plan B est situé plus loin, hors de Bruxelles, il faudra redoubler d’énergie pour ne pas laisser les choses s’essouffler. »
Pour François et Jérôme, l'offre est bien plus faible que la demande concernant les locaux de répétition sur Bruxelles. Alors que les groupes ont besoin de jouer, d’expérimenter, de se rencontrer. Tout est bouché et leur avis est que certains groupes ne pourront pas se délocaliser et ne survivront pas. Ils ajoutent : « Aucune mesure n’est prise pour préserver la survie d’une soixantaine de locaux qui hébergent en moyenne deux à quatre groupes, soit environ 150 à 200 projets mis sur le carreau en un revers de main. C’est désolant et très dangereux pour la culture d’une capitale.

« Il ne faut pas s’étonner que les artistes locaux cherchent à s’exporter à l’étranger car la situation n’est tout simplement pas/plus viable en Belgique. »

Du côté de la Ville de Bruxelles, Delphine Houba, échevine de la culture, répond : « L’Attik est un projet privé. Nous n’avons pas de levier sur ce dossier. Par contre, nous menons une politique active par rapport au soutien des artistes. La culture est un axe fort de la vie de Bruxelles. » L’échevine travaille sur 3 aspects : les salles de répétition, les studios d’enregistrement et les salles de concert. Elle ajoute : « Les locaux de répétitions sont un véritable enjeu et nous sommes très préoccupés par la situation. On cherche des lieux, on en construit. On encourage les occupations temporaires pendant la durée des travaux. »
Le bourgmestre, Philippe Close, cite l’exemple du Magasin 4 que la Ville a soutenu en trouvant un endroit définitif pour construire le nouveau bâtiment dont la première pierre a été posée en avril dernier. La Ville de Bruxelles finance également 2/3 du projet. En 2025, tout sera prêt à l’angle de l’avenue du port et de la rue de l’entrepôt. L’endroit comprendra également des locaux de répétition. Le bourgmestre me parle aussi du pôle culturel temporaire Reset et du projet d’occupation de l’ancien espace du Recyclart.

Bruxelles : pas assez d'offre et trop cher

Et en dehors de l’Attik, comment ça se passe ? Les musiciens de SmokeBomb
SmokeBomb


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ne
répètent plus à l'Attik depuis un an et demi mais ils y ont passé plus de dix ans avec leurs précédents projets. « Avec l'arrivée de DJ Crust Killer, explique Tan, le bassiste, nous étions un peu à l'étroit à l’Attik et avec les rumeurs de revente et de réaffectation, nous avons commencé à chercher un nouveau local.

« Nous nous sommes rendus compte à quel point c'est compliqué à Bruxelles dans la mesure où il y a plus de demandes que d'offres et que les loyers sont assez chers. »

De plus, certains membres viennent d'en dehors de Bruxelles, il nous faut rester près d'une gare. »

Tan rebondit sur les propos d’Albin en disant que l’Attik représentait un véritable épicentre musical qui a permis aux musicien·nes de se rencontrer, d'échanger des bons plans pour des concerts, des enregistrements, des splits, des partages de matériel, etc. « Et aussi et surtout de lancer des projets musicaux, comme cela s'est produit pour nous. C'est plus que nécessaire pour créer des scènes musicales vivaces », conclut Tan.
Smokebomb
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est maintenant basé au Belgrade 21, toujours à Bruxelles. Un projet
coopératif qui propose notamment des salles de répétition.

Lavender Witch
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a posé son matériel aux Glacières de Saint-Gilles. Anne-Sophie Sonnet, la guitariste, m’explique que c’est un local spacieux, sécurisé, où il est permis de laisser son matos, le tout avec un loyer très raisonnable. Le groupe a trouvé cette piste via une amie musicienne qui répétait là avec son groupe. Il restait des créneaux disponibles et l’affaire a été vite bouclée. « Quand on entend les expériences d’autres groupes bruxellois, poursuit Anne-Sophie, on s’estime vraiment chanceuses d’avoir trouvé ce plan. On entend, de plus en plus, autour de nous, que les tarifs augmentent, que les locations sont facturées à l’heure, mais ça ne nous arrangerait pas du tout. »
Anne-Sophie ajoute que sans ce local de répèt, le groupe serait en galère. Parce que les musicien·nes ont besoin d’un local où le matos peut être stocké et où ils·elles peuvent avoir des créneaux de répétition réguliers.


Clip 360° tourné au local de La Muerte en 2016.

Didier Moens, guitariste de La Muerte
La Muerte


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, confirme qu’il manque, sur Bruxelles, une infrastructure convenable à des prix raisonnables. La Muerte
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répète également aux Glacières de Saint-Gilles. Certains membres du groupe possédaient un créneau dans ce local quand le groupe s’est reformé. Il s’agit d’une colocation et cela génère, selon Didier, un point négatif : le fait de devoir à chaque fois ranger le matériel. Mais les avantages sont incontestables : l’espace, la température constante toute l’année et la propreté. Didier ajoute qu’avoir un pied-à-terre est un luxe. Il conclut : « La culture alternative n’est pas prise au sérieux. On pourrait s’en plaindre, d’un côté, mais l’alternatif ou l’underground disparait de plus en plus. Est-ce que ça veut encore dire
quelque chose aujourd’hui? J’ai une vision old school pour ça. Ça doit rester dérangeant, bruyant, brut. Si j’avais voulu que les choses soient faciles, j’aurais fait un autre style musical que La Muerte. J’assume mes choix. Donc je ne me plains pas. »


Des exemples fédérateurs

Sur Bruxelles, j’ai épinglé quelques initiatives intéressantes en marge des locations par des agences privées.


Crédit photo: Hélène Many - BeCult

Le projet le BUNK (Brussels Ultimate Noise Klub), tout d’abord, qui se développe à côté de la nouvelle salle du Magasin 4. Monté de toutes pièces par des musicien·nes alternatif·ves bruxellois·es, il propose trois studios d’enregistrement, dix-huit locaux de répétition, une maison de disques, un atelier de lutherie, etc. « Le projet du BUNK répond à sa petite échelle, à cette demande criante de pouvoir créer dans un espace approprié de qualité et à moindre coût, explique Grégory Noël, initiateur du projet avec Valentino Sacchi. L'objectif est de proposer des espaces de qualité. Il regroupe une communauté de musiciens appartenant à la scène alternative bruxelloise partageant une série de valeurs essentielles : amour de la musique, partage de ressources, solidarité, approche DIY, écologie et circuit court, inclusivité et tolérance et bien évidemment la créativité et l'artisanat. »
BUNK est actuellement en autogestion et autofinancement. Les différentes charges sont reportées sur les locataires. Grégory Noël compète : « Évidemment un tel projet, avec les différentes idées qui y sont intégrées, aura besoin d'un financement très rapidement pour évoluer là où nous souhaitons l'amener. Nous faisons les démarches petit à petit pour attirer l'attention sur le projet. Je pense qu’un projet comme le BUNK permet de prouver qu’il y a beaucoup de forces vives et actives dans la scène alternative. Une manière d’être également pris au sérieux. »

Autre initiative avec Volta, un centre musical qui comprend des salles de répétition, des ateliers et autres résidences d'artistes. Ce lieu de création doit faire face à des réalités urbanistiques. Confronté à la gentrification galopante de son quartier d'adoption (tiens, tiens…), Volta doit se trouver un nouveau toit d'ici fin 2024 et devrait déménager à Molenbeek, dans un autre lieu d'occupation temporaire. Afin de pérenniser ses activités, la structure s’est associée à l'Ancienne Belgique.



Il y a aussi VI.BE, une ASBL de soutien au secteur artistique et musical présente à Bruxelles et en Flandre. Cette plateforme répertorie 276 locaux de répétition sur le territoire concerné. Korneel Boon de VI.BE me dit d’emblée qu’à Bruxelles, 40% des musicien·nes sont actuellement à la recherche d’un (nouvel) espace de répétition. Beaucoup répètent à la maison et, dans de nombreux cas, ce n’est pas la solution idéale (espace insuffisant, mauvaise acoustique, nuisances sonores, etc.).
« Il y a une forte demande d’espaces de répétition, poursuit Korneel. En plus de créer plus d’infrastructures, une autre partie de la solution consiste à cartographier tous les espaces existants. C’est ce que nous essayons de faire avec cet outil. Pour donner quelques chiffres, l’année dernière, l’outil a eu 22.000 pages vues. Au cours des six derniers mois, les chiffres ont augmenté de 10 %. Pour nous, l’outil fonctionne. »

Flandre : pas mieux

VI.BE me permet de faire le lien avec la Flandre où nous avons également sondé quelques groupes.
Norgaath de Coldborn
Coldborn


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, par exemple, me parle justement des sites web qui énumèrent des locaux de répétition. « Tous les lieux n’y sont pas répertoriés, ajoute-t-il. Ce n’est pas facile de trouver un bon endroit mais si as des relations avec d’autres groupes et que tu demandes autour de toi, c’est faisable. Tu pourrais être un peu flexible avec les créneaux horaires lors du partage avec d’autres groupes. »
Le local de répétition de Coldborn
Coldborn


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se trouve à Roulers, dans l’entreprise de la compagne de Norgaath, dans une zone industrielle. La salle de réunion sert de salle de répétition. Pas de loyer.

Mich Decruyenaere, guitariste de Vaag
Vaag


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, ajoute que c’est en ville que la situation se complique. Il m’explique avoir la chance de travailler pour une salle de concert à De Kreun (Courtrai) où il peut également répéter gratuitement. « Evidemment le lieu est souvent utilisé, poursuit-il, donc nous devons planifier nos répétitions en fonction, c’est le seul inconvénient. Il est important d’avoir un endroit pour laisser son matériel. On perd beaucoup de temps à transporter son matériel, à conduire jusqu’à la salle de répétition, etc.

« L’idéal est de pouvoir tout laisser sur place et de juste venir se brancher et jouer. Mais c’est un luxe que seuls les grands groupes peuvent avoir. »

Qui peut réellement payer pour un local de répétition correct ? »


Les musiciens de Takh
Takh


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disent aussi que la situation en Flandre n’est pas meilleure qu’à Bruxelles. « Nous avons du mal à trouver un espace abordable, disent-ils. La plupart du temps, nous utilisons le local d’Annelies Van Dinter à Anvers, mais cela signifie faire un trajet de deux heures pour certains membres du groupe. »

Wallonie : dans le jardin

Billions Of Comrades
Billions Of Comrades


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a aussi quitté l’Attik car les membres du groupe n'habitent plus Bruxelles mais dans le coin de Tubize. Il répète depuis quelques années à la campagne dans la famille d'un membre du groupe. « On paie un forfait pour l'électricité et on y va quand on veut, explique Arnaud Larcier, bassiste. C'est le tout bon plan. Nous n'avons que très peu la possibilité de répéter en journée ou le weekend. On se voit la plupart du temps le soir en semaine après avoir travaillé et mis nos enfants au lit (rires). Du coup, pouvoir arriver, se brancher et jouer, c'est précieux! De plus, à partir du moment où tu fais du bruit et que tu as de la proximité, ça complexifie les choses. Il n'y aura bientôt plus de batteurs dans les villes (rires). »
Arnaud souligne aussi que créer de la musique, pour Billions Of Comrades
Billions Of Comrades


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, c’est
répéter à quatre dans un local, pas produire des maquettes sur un ordinateur dans un appart.



Jean-François Tasiaux de Mmuurr
Mmuurr


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apporte également son témoignage. Après des
années de galère à transporter le matos à gauche et à droite, il a décidé d’investir avec un ami et de construire son propre local de répèt dans la région liégeoise. A l'arrière de son privé, il a construit deux locaux de répétition dans lesquels séjourne également le collectif Honest House. Jean-François ajoute : « Le loyer, je l'ai fixé au minimum que l'on pouvait demander, il y a de ça bientôt 15 ans, et mon désir n'est pas de l'augmenter ni d'en tirer profit mais juste rentrer dans les frais et les investissements.

« C'est un lieu qui doit être inspirant pour la création artistique et aussi confortable pour le musicien. Faire de la musique demande beaucoup d'énergie donc il faut essayer de la canaliser dans un lieu qui en vaut la peine. »

Du coté de Bastogne, Infected
Infected


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profite de son propre local de repet chez l’un des membres du groupe. « On y répète toutes les semaines et on est content d’avoir un endroit pour pouvoir prendre le temps de jouer et de composer, précise Simon Gaudron, bassiste. Et surtout, niveau matos c’est assez cool de pouvoir tout laisser sur place. Cependant, la plupart des groupes régionaux répètent quand même chez l’un des membres. Chaque groupe a son propre petit « sanctuaire ». Un endroit agréable où l’on se sent bien pour discuter, rigoler, boire un coup. Et, de temps en temps, faire de la musique quand même (rires). » Simon ajoute que dans sa région, les maisons de jeunes apportent un gros soutien aux musicien·nes et leur permettant de répéter dans les conditions adéquates.


Crédit photo: Infected

C’est en effet le cas dans plusieurs maisons de jeunes, notamment à Louvain-la-Neuve avec à la MJ Chez Zelle qui propose un local de répèt et d’enregistrement. C’était assez évident pour Jonas Meeùs, animateur, vu la demande des jeunes musicien·nes. Le local est utilisé à son maximum. « Tous les jours dans nos heures d'ouvertures, poursuit Jonas. Certains ont aussi accès au local en dehors des heures d'ouverture, permettant d'augmenter la fréquentation. » Pour en profiter, c’est assez simple : il suffit de réserver un créneau horaire tout en respectant les demandes des autres. Niveau coût, il faut présenter la carte de membres de la MJ qui coûte 1,50€. Jonas ajoute : « Le prix de l'occupation en elle-même est à prix libre mais conseillé à quatre euros de l'heure.
L'idée est que tout le monde puisse y avoir accès. On aurait deux locaux comme ça, ça serait super, mais ce n'est pas le cas et ce que nous proposons est déjà bien. »


Du côté de la Fédération Wallonie Bruxelles, bien que plusieurs soutiens soient apportés aux artistes à différentes étapes de leur travail (composition, formation, enregistrement, promotion, etc.), il n’existe pas de programme d’aide à la location de locaux de répétition. Vanessa Pitaels, chargée de communication au service des musiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles précise : « Le service des musiques reste conscient de cette problématique et attentif aux nouvelles initiatives qui émergent, comme le développement de nouveaux espaces dédiés à la création musicale. »

Loin de moi l’idée de terminer sur une note négative… Mais, la conclusion de ces échanges est que les artistes doivent se débrouiller et faire preuve d’imagination pour trouver un endroit pour créer, expérimenter, travailler. Alors que ce local est justement le point de départ de toute création artistique. Pouvoir en bénéficier est fondamental pour nourrir toute aventure musicale et la pérenniser. Si le Graal semble un peu plus facile à trouver en dehors des centres urbains, partout ailleurs, c’est la galère. Les aides directes n’existent pas et les quelques soutiens apportés par différents niveaux de pouvoir semblent insuffisantes. Place au règne de la débrouille, de l’entraide, de la motivation et de l’entrepreunariat. C’est pas comme si les musicien·nes n’avaient pas l’habitude de se démerder…
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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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