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''Cette première édition nous motive plus que jamais à faire grandir le Grrr Fest''

Jeudi 20 mars 2025

Le Grrr Fest proposait, il y a un mois, 10 groupes dans 7 salles lors de 4 soirées. L’objectif était de célébrer les artistes femmes et toutes les personnes s’identifiant comme telles, au cœur de la scène musicale alternative locale et internationale.
On a fait un petit bilan de cette première édition avec Anne-Sophie Sonnet, membre des Pullet Rocks et co-organisatrice de l'évènement, et Bernard Hemblenne de Durbuy Rock Booking.




Comment s’est déroulée cette édition du Grrr Fest ? Quel bilan peut-on tirer ?
On est ravi·es de cette première édition du Grrr Fest ! Les groupes ont fait forte impression partout où ils sont passés, le public était réceptif et l’ambiance chaleureuse. Chaque date a été une belle occasion de rencontres, d’échanges et de découvertes, confirmant l’intérêt et la nécessité d’un événement comme celui-ci. Le bilan est donc très positif, et cette première édition nous motive plus que jamais à faire grandir le Grrr Fest !

Y a-t-il eu un moment marquant lors de cette édition (concerts, interactions avec le public, etc.) ?
Ce qui était le plus chouette c’était de voir les liens se tisser entre les groupes, entre les musiciennes.
Les objectifs de visibilité des femmes et des minorités de genre ont-ils été atteints ?
Oui, en termes de présence sur scène on peut compter une majorité écrasante de femmes. Concernant la promotion, il y a eu malheureusement très peu de retour des médias traditionnels, malgré nos efforts en ce sens, mais c’était seulement la première édition et on est resté dans un créneau musical très punk/alternatif, ce n’est pas évident de toucher un plus grand public.

Le festival a-t-il permis des discussions ou des prises de conscience autour des inégalités de genre dans la musique ?
Probablement, mais on doit encore améliorer les à-côtés du festival, on avait déjà fort à faire à organiser les concerts proprement dits. On espère avoir suscité l’intérêt des salles et de certains promoteurices, en les incitant à diversifier leur programmation.



Quels étaient les principaux défis logistiques à organiser un festival sur plusieurs lieux en Wallonie et à Bruxelles ?
Les défis majeurs de ce festival itinérant ont été de se dédoubler puisqu’on organisait 3 jours d’affilée deux concerts en même temps à deux endroits différents. Il faudrait peut-être une implication plus grande de salles partenaires pour que certains concerts soient organisés complètement par eux-mêmes. Nous avions 10 groupes à répartir dans 7 lieux différents, en gérant les hébergements, les repas, le matériel, le dispatch de notre équipe… un sacré puzzle.

Quelles ont été les réactions des artistes et des groupes qui ont participé ?

Très chaleureuses et motivantes, on a senti une réelle cohésion entre les artistes, de belles rencontres autour de valeurs communes. Les artistes étaient ravi.es de participer à un tel événement fédérateur autour de valeurs communes.

Et les retours des partenaires et des salles qui ont accueilli les événements ?
C’est mitigé, certains étaient plus impliqués que d’autres, on en tirera les conséquences l’année prochaine.



Cela sous-entend qu’il y aura une prochaine édition ?
On peut déjà dire que oui ! Nous avons déjà quelques groupes en tête et nous réfléchissons actuellement à la forme que prendra cette deuxième édition.

Que pourrait faire Grrr Fest dans ses prochaines éditions pour aller encore plus loin ?
On aimerait collaborer avec d’autres collectifs et d’autres acteurices de la scène féministe belge. Ce serait un moyen de rassembler nos réseaux et de bénéficier de l’expérience de chacun.e

Un dernier mot pour encourager les femmes et minorités de genre à prendre leur place dans la musique et la culture alternative ?
Il est essentiel de créer, d’expérimenter et de ne pas attendre qu’on nous ouvre les portes. Alors, montez des groupes, lancez-vous, faites du bruit ! On espère que d’ici l’année prochaine, de nouveaux groupes belges auront émergé, et qui sait, seront à l’affiche du Grrr Fest 2 !
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AUTEUR : Isabelle
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière ve...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en ju...
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....
Ancienne journaliste notamment pour la presse régionale de la province de Luxembourg, elle a couvert, avec son carnet et son appareil photo, beaucoup de concerts et événements culturels et musicaux. Les conditions de travail des journalistes (qui ne sont toujours pas au top, soit dit en passant) ont fait qu’elle a réorienté sa carrière vers un autre secteur et qu’elle est devenue terriblement en manque… d’écriture. A rejoint l’équipe en juillet 2016....

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