Chronique

URBAN JUNIOR
E-B.O.M.B.

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Fistfucker Records



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Samedi 18 août 2007

Le rock renouerait-il avec une certaine forme d’urgence ? Cela fait un moment que je me pose la question et ce ne serait pas pour me déplaire. De plus en plus de groupes émergeants ont un son direct et minimaliste. La composition du groupe elle-même devient aussi des plus simple (trio, duo ou solo). URBAN JUNIOR
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sera à ranger dans cette catégorie. Seul derrière ses éléments de batterie, son synthétiseur et sa guitare, le Suisse envoie le petit bois à la pelle.

Tantôt dans l’esprit d’un BOB LOG III
BOB LOG III


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, tantôt plus électronique, URBAN JUNIOR
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développe un son assez personnel pour un style entre blues trash et elekto-clash rock’n’rollesque.

URBAN JUNIOR
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n’a qu’une idée en tête, faire bouger du cul son auditorat. Pour ce faire, il a choisi un rythme basique et de l’énergie pour l’accompagner. Ça marche et on touche le délire total avec Ready Set Go (plutôt synthés) et Sweet Johnny Suicide (plutôt guitares).

Tout au long des 15 titres, URBAN JUNIOR
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ne s’essouffle pas. C’est à peine, si il (s’)autorise une certaine accalmie sur Desperate Man, Day Off et Time Is On Your Side qui n’est pas pour séduire les filles déjà conquises par le son très sexuel des 12 autres titres, mais plutôt pour mieux relancer la machine.

Le rock renaît puissant, dérangeant et suintant à nouveau la provocation. Ce n’est que le début et URBAN JUNIOR
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est déjà dans le train !
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