Chronique

LOFOFORA
Mémoire de Singes

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At(h)ome



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Mercredi 28 novembre 2007

LOFOFORA
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sort enfin de son passage à vide. Avec quelques problèmes de line-up et la disparition de Sriracha sauce, il est vrai que les dernières sorties de LOFOFORA
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ressemblaient plus à des fonds de tiroirs qu’au nouvel événement attendu du groupe. Mais cette fois, le grand retour des français, rejetons de la scène alternative hexagonale est bel et bien réel.

Tous ces petits changements et perturbations n’avaient pas mis à mal la motivation du groupe mais il manquait sans doute encore la cohésion qui allait (re)faire de lui un vrai groupe avec son identité propre. Sur le fond, le style n’a pas vraiment changé. Il est toujours bien énervé et les textes reflètent une maturité assumée. Même si on avait déjà connu le style du groupe plus posé, la guitare sonne moins punk et plus lourde, entre une sonorité métallique et une influence bluesy gonflée à la testostérone. La forme donc a quelque peu évolué. On s’y fera sans problème puisque l’énergie et les textes de Reuno qui sont le socle de LOFOFORA
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, n’ont rien perdu avec ces évolutions.

Dans ses textes justement Reuno est toujours préoccupé et critique de notre société. Sans donner de leçons, il se plonge, analyse et nous livre ses impressions et réflexions à propos de l’actualité et de notre monde. Ainsi l’écologie, les religions, la routine, la nation, l’exil, le travail, la drogue, l’arbitraire mais aussi l’amitié et un peu d’autobiographie passe à la moulinette durant 13 titres.

Au-delà de la joie de retrouver un LOFOFORA
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en bonne forme, on regrettera un peu cette guitare souvent répétitive, qui sur la longueur engendre une courte lassitude. On a presque envie de rétorquer que c’est un détail. Non pas, qu’il n’a aucune importance mais plutôt parce qu’il ne gâchera pas notre plaisir cette fois-ci.

D’autant que la collaboration avec King Ju de STUPEFLIP
STUPEFLIP


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n’est aucunement négligeable sur Torture. Excellent et méchant titre au sommet de la rage et de la colère qui réveillerait la conscience d’un bobo lambda. King Ju signe également la pochette accidentellement ( ?) dans le ton de l’actualité française. Les politiques devraient sans doute écouter cet album pour mieux interpréter les derniers affrontements qu’ils ne veulent comprendre.
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