Chronique

VICTORIA TIBBLIN
s/t

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Mercury



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Lundi 16 juin 2008

Pour commencer, Victoria Tibblin
Victoria Tibblin
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est jeune, très jeune (21 ans). Ensuite, elle est Suédoise, c'est-à-dire grande, blonde et jolie. Partant de ce constat, j'en vois déjà douter de ses qualités musicales : ce ne serait pas la première fois qu'un gros label signe une petite minette pour son joli minois !
Sauf qu'ici, la demoiselle a plus d'un tour dans son sac : passant allègrement du français à l'anglais sans une pointe d'accent, elle fait preuve d'une énergie qui fait plaisir à entendre. Sa voix impressionnante passe des graves très graves aux aigus très aigus, à la façon d'une Catherine Ringer quand elle avait encore la pêche. Musicalement, ce premier album est on ne peut plus rock, à peine apaisé par l'une ou l'autre ballade. Le titre d'ouverture, Make me pretty, nous plonge dans le vif su sujet : de l'énergie pure mâtinée de sexe, de sueur et de rock'n'roll ! Une entrée en la matière tellement rentre-dedans que la suite peut sembler fade à la première écoute, mais ce serait dommage de passer à coté, car cela faisait longtemps qu'on n'avait pas entendu une telle boule de nerfs au féminin.
Pour s'en rendre compte de visu, Victoria Tibblin
Victoria Tibblin
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sera au Festival Les Ardentes à Liège, le 10 juillet prochain.
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