Chronique

ENEMY ROSE
Promises We'll Never Keep

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I Scream Records



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Mercredi 16 juillet 2008

Ce premier album, on se demandait si on allait un jour en voir le bout de la pochette. Annoncé pour octobre 2007, sur I Scream Records, puis à la recherche d’un label, reporté et finalement en ce mois de juin 2008, le voilà dans les bacs chez I Scream Records qui a, en définitive, trouvé les fonds.

Il faut dire que ce premier album de ENEMY ROSE
ENEMY ROSE
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était attendu tant au nord qu’au sud du pays. Dans les rangs de ce groupe Punk-Glam Belge, on retrouve des fers de lance comme Tommy X et Sammy DiMera issus de THE HEARTACHES, Steve de SMOOTH LEE
SMOOTH LEE


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et Ponzy des SMASH MY RADIO
SMASH MY RADIO


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. Un bagage et une culture qui leurs donnent immédiatement une crédibilité dans la scène.

Tant les influences communes des musiciens que leur expérience permettent dès ce premier album, précédé par un EP seulement, de composer des titres accrocheurs, immédiats, efficaces et matures.

En matière d’écriture le quintet sait y faire. Les morceaux font mouche et certains sont déjà devenus des classiques lors des concerts (Tainted, Buried Alive). L’ensemble dégage une mélancolie sombre plutôt qu’une rage rebelle. Le style se fait plus fataliste. Le tempo est par conséquent plus lent même si comme sur All Because Of You ou Lonely Town, on retrouve une certaine nervosité.

Si les qualités de compositeur sont à la hauteur des attentes, la production quant à elle laisse sur sa faim. Le chant est globalement trop mis en avant, conférant un goût trop pop qui ne sied pas suffisamment au caractère quand même décadent du style (repenser aux NEW YORK DOLLS
NEW YORK DOLLS


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ou à HANOI ROCKS). Pourtant c’est Kerry Martinez (THE BAD LUCK CHARMS
THE BAD LUCK CHARMS
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, U.S. BOMBS
U.S. BOMBS


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) qui est aux commandes de cette partie. A l’inverse, la basse aurait pu bénéficier d’un peu plus de présence afin de conférer une attaque plus frontale. Les guitares par contre sont là où il faut dès l’ouverture avec Rattle The Cages. Un premier titre qui donne le ton à cet album qui a su éviter un aspect trop rétro et qui se révèle bien réussi et recommandable au-delà de sa production trop léchée.
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