Chronique

CHOOCHOOSHOESHOOT
Choose Your Own Romance

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Kythibong Records



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Mercredi 23 juillet 2008

La scène de Nantes serait-elle en train de rivaliser avec celle de Chicago ? Certains se demandent peut-être si c’est comparable. Moi je dis oui. De l’autre côté de l’Atlantique, on assiste à une scène où règne le mimétisme. De ce côté-ci, une scène noise-rock qui ne renie pas ses origines mais qui tente et réussit à s’approprier le devant de la scène.

Choose Your Own Romance est servi cinglant mais non glacé. Un album où l’urgence est assénée de coups secs. La tension est au rendez-vous et le chant féminin est resté offensif. CHOOCHOOSHOESHOOT
CHOOCHOOSHOESHOOT


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s’offre comme seul artifice, une guitare baryton en guise de semblant d’instrument à 4 cordes. Le reste de la musique des Nantais est brut et sans superflu.

Certes le groupe, comme d’autres, n’abjure pas ses racine à la SHELLAC
SHELLAC


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ou à la JESUS LIZARD
JESUS LIZARD


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. Mais comme d’autres du coin, CHOOCHOOSHOESHOOT
CHOOCHOOSHOESHOOT


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a su créer sa dynamique et sa patte. L’album a beau être enregistré par Miguel Constantino (FORDAMAGE
FORDAMAGE


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, PASSE MONTAGNE
PASSE MONTAGNE
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, PAPIER-TIGRE
PAPIER-TIGRE


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) et achevé par Bob Weston, les 9 titres de CHOOCHOOSHOESHOOT
CHOOCHOOSHOESHOOT


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expriment d’abord leur propre identité.

Le quator n’a rien à envier à ses collègues de Chicago, ni la qualité, ni le style, ni la situation géographique. Il est lui-même bien entouré, mature et percutant.
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