Chronique

MY OWN PRIVATE ALASKA
mopa

Autoproduction

Vendredi 12 septembre 2008

La première écoute surprend et interroge. Les écoutes suivantes agacent ou vous embalent. Car MY OWN PRIVATE ALASKA

MY OWN PRIVATE ALASKA

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nous invite d'emblée dans un univers personnel, créatif, original et à la frontière de genres musicaux aussi divers que le post-hardcore et la musique classique.

Quand on lit la présentation du groupe, on y trouve des influences tels que WILL HAVEN

WILL HAVEN

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(avec qui ils tournent en Europe actuellement), HELMET

HELMET

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... et CHOPIN. Oui le gars qui faisait du piano!! Maintenant, quand on sait que le groupe se compose d'un trio utilisant comme instrument rien moins qu'un piano, une batterie et un hurleur... On en est moins étonné, mais cependant interrogé par cette originalité.

Le son et l'idée me fait, par certain cotés, penser au projet lancé à l'époque par NOSTROMO

NOSTROMO

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de faire un projet CD acoustique. La sensibilité peut en être proche par certains égards, même si MY OWN PRIVATE ALASKA

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est infiniment plus mélodique et certainement très mélancolique. Romantisme exacerbé par la musique? Catharsis sonore? Peut-être! Mais ce qui est certain c'est que la musique de MY OWN PRIVATE ALASKA

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est une expérience que l'on aime... ou pas! Ce n'est certes pas facile d'approce, ni forcément simple de combiner ces instruments ensemble. On pourrait penser que la ryhtmique peut s'enliser au fur et à mesure que les morceaux s'écoute... mais en fait non. Et MY OWN PRIVATE ALASKA

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réussit là où je pensais qu'il échouerait. Néanmoins il m'a fallu de nombreuses écoutent me furent nécessaire pour bien appréhender l'unviers créatif du trio toulousain, tout en passant tour à tour par des écoutes agacées et d'autres joyeusement surprises.

Au fur et à mesure du disque, chaque instrument peut prendre une place prépondérante ou non en fonction des morceaux et des atmosphères voulues. Le piano peut se faire triste et solitaire, alors qu'à d'autres instants il sera presque absent, voir totalement absent pour ne laisser que le chant et la batterie ensemble. La voix du chanteur passe en fonction des morceaux et ambiances par un chant hurlé et haut perché (proche du screamo) à des passages guturaux limite deathmetal.

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c'est lancé dans un pari audacieux, qui me semble-t'il est réussi. Même s'il ne remporte pas tous les suffrages! On était habitué à entendre parler des duo guitare/batterie ou basse/batterie, voici venu l'idée du duo piano/batterie, accompagné de chant dans ce cas-ci! A vous d'essayer l'expérience maintenant.

Là le groupe vient d'aller enregister un album chez Ross Robinson à Los Angeles, et est actuellement sur la route en Europe avec WILL HAVEN

WILL HAVEN