Chronique

JORDAN
Oh No ! We Are Dominos

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Motoneige Records



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Dimanche 21 septembre 2008

Jordan
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nous avait déjà bien séduits sur leur première demo (voir chronique dans ces pages) et franchement conquis en live. Le trio parisien (batterie-clavier-guitare, pour changer un peu) s'est une nouvelle fois donné les moyens d'arriver à quelque chose de classe en s'offrant les services de Jay Pellicci (batteur de 31Knots
31Knots


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et producteur talentueux) dans son studio fétiche de San Francisco, avec les économies qu'on peut deviner...

S'ils sont loin (et même très loin) de se prendre au sérieux, leur démarche se veut très professionnelle et c'est d'autant plus appréciable lorsqu'on entend le résultat sur disque. Car si le disque précédent avait un très bon son pour une demo, ici on a réellement un bon gros son bien pêchu qui parvient à mettre en avant tous les instruments et la voix sans jamais écraser les mélodies.

Car si on parle souvent de Jordan
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comme d'un "trio post-punk" dansant et pêchu, on oublie souvent de mentionner leurs mélodies qui donnent un sens à tout ce que je viens de dire. Bien sûr que la première chose qui saute aux oreilles c'est la puissance du son. Mais comment ne pas frissonner sur le son du clavier pendant le refrain de Trois, Quatre ? On les compare bien souvent à The Robocop Kraus
The Robocop Kraus
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ou At The Drive-In
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, ce qui assez juste. Mais pour rapprocher ça à du belge (on est chauvin ou on ne l'est pas) ça me rappelle le premier album de Soon
Soon
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avec un clavier en plus.

Parlons-en du clavier, justement. Sur la demo il était surtout là pour couvrir l'absence de basse, mais sur ce Oh No ! We Are Dominos, il prend toute son autonomie. Faut dire qu'au Tiny Telephone Studio, ils ont pu disposer du matos présent sur place, dont ce Moog Organ assez typique.

Les structures se sont également complexifiées (?), surtout sur Jordan Featuring Satan, où on devine l'influence (active ou passive) du producteur et surtout du groupe dans lequel il officie. Rythmiquement, c'est vraiment très bon. Ce morceau enchaîne sur un rythme plus simple sur base de clap-clap dans les mains. C'est ça que j'aime, c'est cette fraîcheur omniprésente et le sentiment qu'il ne se sont pas fixés de limites dans la composition des titres de l'album.

D'un point de vue personnel, si cet album m'a d'emblée séduit, je me suis surpris à l'apprécier un peu plus à chaque écoute, en satisfaisant à chaque fois une autre saveur de mon appétit musical.

Jetez donc une oreille à ce disque, dispo dans toutes les bonnes crèmeries et en partie en écoute sur leur Myspace. Checkez aussi leurs dates de concerts car ils jouent partout !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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