Chronique

SECONDSMILE
I am not Romeo; you are not Juliet

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Big scary monsters



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Dimanche 28 novembre 2004

J'ai découvert Secondsmile à l'occasion d'un concert donné durant leur tournée avec Jairus (un autre excellent groupe anglais), ils m'avaient littérallement bluffé ce soir-là: une mise en place impeccable, des riffs accrocheurs, des mélodies efficaces; tout ca au service d'une musique à mi-chemin entre Glassjaw, Poison the well et Thursday.

Leur excellente première démo sortie en 2003 aura du attendre un an pour connaître une suite, mais l'attente n'aura pas été vaine; cet EP 4 titres confirmant en tout points ce qui fait le charme du groupe.
On retrouve donc avec plaisir ces envolées de guitare mises en avant et ces riffs dynamiques qui se mêlent parfaitement aux passages les plus calmes. Les morceaux s'éloignent du schéma "couplet-refrain" pour revêtir des structures moins évidentes mais toujours fluides et bien pensées. L'originalité n'est pas forçément le maître mot ici, mais on se retrouve en présence d'une musique fraîche et efficace, sans être simpliste ou inintéressante pour autant. Le disque regorge de petites trouvailles qui mettent en évidence une volonté de proposer une musique travaillée, sans pour autant tomber dans une trop grande complexité qui nuirait à l'efficacité des titres: des subtilités rythmiques par-ci par-là ,ou des plans de guitare en tapping (pas du tapping à la Van Halen, entendons-nous; du beau tapping mélodique, celui qui arrache des larmes aux émokids); comme autant de petites enluminures qui évitent aux morceaux de sombrer dans la facilité.

Le coté très "émo" des titres et des paroles pourra toutefois en rebuter plus d'un, mention spéciale aux noms de chanson à rallonge ("My tribute to those eyes that can sink ships" par exemple) qui sonnent suffisament clichés pour faire passer Secondmile pour un énième groupe "à mèche" sans âme de plus. Certains (dont je fais partie) passeront outre en se disant que cela fait de toute façon partie du "folklore" et que ce n'est finalement pas si gênant. D'autant plus qu'il serait tout de même dommage de s'arrêter à ce genre détail, la musique du groupe faisant largement oublier ce côté un peu mièvre.
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