Chronique

ROBEDOOR
rancor keeper

Lundi 2 février 2009

ROBEDOOR

ROBEDOOR

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est un duo de guitaristes californiens qui joue à quatre pattes. Sans rire, c'est ce qu'on voit sur leurs photos. Ambiances sombres, et tonalité obscures sont au rendez-vous. Vous me direz que la tête de Cthulhu en couverture annonce la couleur : noir! De la à se dire que ROBEDOOR

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construit la bande son d'une nouvelle de Lovecraft, il n'y a qu'un seul pas à faire...

On est clairement dans la musique drone. Pas de batterie. Sauf un peu de percu sur un titre ou l'autre pour soutenir le tout. Mis à part ça : rien si ce n'est un « bourdon » (un drone donc) qui vous ballade tout au long de chaque titre. Mais ROBEDOOR

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invite dans son drone des ambiances de la noise psychédélique. Le chant y est pour quelque chose, et le son aussi. Ce n'est pas aussi propre qu'un SUNN O)))

SUNN O)))

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mais cela en a la tonalité. Avec la petite touche noise psyché.

Et tout ça à quatre pattes donc. Création d'un mur de son distordu et retravaillé par un panel de pédales à effets en tout genre. Tout ça sonne un peu l'impro évidemment. Et c'est aussi le trip dans ce genre de scène psych-noise. Le genre de truc qui demande une oreille réceptive et attentive. Pas vraiment le trip ambient pour discuter entre amis quoi! En même temps ROBEDOOR

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fait partie de ces artistes noise actuels qui crachent des disques en veux-tu en voilà (environ 30 depuis 2005 semble-t-il). J'aime tout de même assez bien « abyss whisperer », titre deux du disque.

Au final, ROBEDOOR

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nous offre un album de quatre titres assez sympathique. Ni original, ni débile, il se classe de la bonne moyenne du genre.

On applaudira tout de même la superbe pochette (je suis fan de Lovecraft, alors hein!).

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