Chronique

SINALOA
oceans of islands

Mercredi 25 février 2009

SINALOA

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n'en est pas à son coup d'essais, et ce « oceans of islands » en est la preuve vivante. Le trio étasuniens en est pour l'occasion à son troisième album, sans compter les 4 split LP et 7inch auxquels ils ont participé, et autres compilations.

Avec le temps SINALOA

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a réussi à gagner en maturité musicale, et ce « oceans of islands » est nettement plus construit et plus juste que les débuts du groupe. Les mélodies tournent en boucles, s'accordent et se complètent avec d'autres boucles et rythmes batteries pour créer des assemblages musicaux superbes voir entêtant. Invitant comme à son habitude déjà d'autres instruments le temps d'un album... Pour ce tour-ci, c'est de la trompette que l'on retrouve sur le titre « name names » et « what we could not move ».

Le chant est toujours aussi fort qu'avant. Je veux dire par là poignant, tant par son timbre que par le fait que SINALOA

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ne pousse jamais un seul instant un cris. Ceci est également un point fort de SINALOA

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qui les fait basculer plutôt vers l'étiquette emocore que screamo.

Les textes sont également à chaque fois de belles perles, tant lyriquement qu'au niveau du contenu. On touche à des sujets différents et souvent de manière très personnelle. Le groupe cherchant à livrer ses sentiments et son ressenti face à certaines chose de la vie. Et ce par les textes mais aussi par des explications développant le contenu.

Autre détail intéressant : SINALOA

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n'a pas de bassiste. Ils jouent avec deux guitares et une batterie. Pourtant le sens du rythme est présent. Les boucles de mélodies créent des spirales dans lesquelles on s'engouffre tête baissée. SINALOA

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a le sens du rythme, et ce n'est pas parce qu'on a deux grattes et pas de basse que l'on se sent obligé de balancer de la démonstration de guitares à tour de bras.

Avec ce « oceans of islands » SINALOA

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offre encore une fois un superbe disque. Surement le meilleur qu'ils aient pu faire jusque là. Et je suppose qu'ils ne comptent pas s'arrêter là... A suivre donc!

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