Chronique

MADE IN MEXICO
Guerillaton

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Skin Graft / Mandaï Distribution



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Jeudi 3 septembre 2009

Je n’arrive pas à écrire cette chronique. Voilà plusieurs fois que je recommence le premier paragraphe. Je pars sur une idée. Puis une autre me vient à l’esprit. Chassée à son tour par une autre encore… et à chaque fois, le propos me semble ou inadapté ou peu explicite.

C’est comme la musique de MADE IN MEXICO
MADE IN MEXICO
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, à chaque fois qu’on pense avoir fait le tour de la question, un autre aspect surgit et tout est à refaire. Evidemment c’est un disque de chez Skin Graft Records, je le sais d’avance les descrptifs vont être difficiles à trouver. Skin Graft Records, on a envie d’en parler avec des références classiques, comme le groove, le hit potentiel, les mélodies, le punk, le rock’n’roll, ou le rock-dansant… mais musicalement les codes sont tellement barrés qu’on finit aussi par avoir besoin d’en parler différemment, de mettre le doigt sur cette facette déjantée, d’autant que c’est ce qui contribue au charme des groupes de Skin Graft Records. Et je me mets à la place de celui qui n’a jamais posé un disque du label dans son lecteur qui va lire ces mots chargés d’une connotation faussée. Je me demande comment lui faire comprendre sans l’effrayer qu’il faudra concevoir ces notions autrement… Alors je cale.

Comment dire que tel titre est punk ou que celui là est à danser lorsqu’un groupe mélange Salsa, Tango, Bossa-Nova à la Noise hypnotique et déjantée, à la No Wave, au free jazz et aux destructurations de morceaux en gardant des repères judicieux ?

Je suis désolé mais j’ai du mal à être satisfait de mes écrits et descriptions dans de telles conditions. Je pense qu’il vous faudra me faire confiance aveuglément quand je vous dis que ce disque emmené par Jeff Schneider (ARAB ON RADAR) et un clone vocal de SIOUXIE SIOUX est très bien ! Frais et différent. Qu’il est là pour titiller les curieux et ceux qui aiment leur musique travaillée, qui emprunte des chemins surprenants. Il vous faudra écouter le disque parce que vous n’en saurez pas plus ici…
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