Chronique

THE PSYKE PROJECT
Dead Storm

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Lifeforce Records



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Mardi 22 décembre 2009

C’est sur une ouverture martiale que le quatrième album des Danois déclare la guerre. Si la troisième plaque du groupe, Apnea, est absente de ma discothèque, avec Dead Storm, je ne peux que constater l’abandon massif du chaotique dans le Post-Hard-Core de THE PSYKE PROJECT
THE PSYKE PROJECT


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. Les étirements sont eux aussi passés à la trappe au profit de plages plutôt compactes, qui tournent en moyenne autour des cinq minutes mais intenses et diluviennes.

Axé sur la nature et la terre, en bons gens du nord, THE PSYKE PROJECT
THE PSYKE PROJECT


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a une prédilection pour les paysages blancs et froids (Fire Blizzard, Winter, Storms Of The North…).

Tel un rempart, THE PSYKE PROJECT
THE PSYKE PROJECT


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a construit un mur du son massif qui a besoin de s’appuyer sur une rythmique lourde et épaisse. Afin d’impressionner encore un peu plus par ces fortifications, le tempo s’est ralenti. On sent les Danois prêts à nouveau à partir à la conquête du monde, harnachés d’armures lourdes et solides, avec la volonté de défendre coûte que coûte ses idées. Et comme du temps des Vikings, à l’écoute de ce Dead Storm, l’évocation du nom de THE PSYKE PROJECT
THE PSYKE PROJECT


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devrait suffire à épouvanter.

Dead Storm résonne tel un écho à l’album Hannibal Ad Portas de GENERAL LEE
GENERAL LEE


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. Là où les Français avait choisi de jouer la carte de la tragédie et se positionnant sous l’angle de Hannibal Le Grand et de son ressenti, THE PSYKE PROJECT
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semble s’être imprégné de l’intensité qui précède l’affrontement des clans et la violence de ce dernier pour retranscrire un autre aspect épique de la guerre. Une tempête qui soulève bien plus que de la poussière donc !
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