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PIAS / Still



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Mercredi 13 janvier 2010

The Guilty Brothers Experience
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. Un nom à rallonge pour un groupe qui a déjà une belle histoire. Et ce, même si ce disque est leur premier album, sorti 2 ans après leur EP « Amadeus Archives » qui marquait la fin d’une époque : Amadeus
Amadeus


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ne s’appellerait plus Amadeus
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mais bien The Guilty Brothers Experience
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. L’histoire commence bien avant cela mais je ne veux plus utiliser le passé pour parler d’un groupe qui a beaucoup d’avenir.

Impossible de parler de ce disque sans évoquer le terme « Evolution ». Si l’EP précédent avait des airs d’At The Drive-In
At The Drive-In


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on ne peut nier, à l’écoute de ce disque, des consonnances proches de The Mars Volta
The Mars Volta
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. Influence revendiquée par le groupe d’ailleurs. Ce qui ne m’étonne pas vu que j’avais croisé Jason Gitane, chanteur des TGBE
TGBE
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, au dernier concert de The Mars Volta
The Mars Volta
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à l’AB.

Cela n’aurait pu être qu’un hasard puisque ce disque confesse sans honte des influences bien plus anciennes, très 70s. Après une intro très orientale (culture qu’affectionne depuis longtemps Jason G), A Strange Valley Of Exile nous replonge d’emblée dans des ambiances très psyché et ce, avant même la première parole prononcée par Jason. La production est très épurée et propre, et le son cristallin des guitares d’Anton Chagrin et Sal Jean Satin contribue largement à ce soudain flash-back de plus de 30 ans. Tout comme la voix de Jason, rendue légèrement grinçante par un doux effet de disto. Toutefois, on est clairement devant un disque bien actuel et pas un simple copier-coller de ce qui se faisait à l’époque. Des influences plus heavy ne tardent pas à faire leur apparition, trahissant un passé de membres actifs de la scène hardcore pour plusieurs éléments du groupe. Ce sont ces influences qui donnent du relief à l’ensemble et permettent à des auditeurs pas forcément friands de la musique 70s d’apprécier énormément cet excellent album.

Car oui, cet album est excellent. Si j’avais été quelque peu décontenancé par les morceaux que le groupe a diffusés au compte-goutte pendant plusieurs mois, c’est parce que cet album n’est pas une suite ou une compilation de morceaux. Il est à considérer en tant qu’album à part entière. Un atome d’hydrogène, tout le monde s’en fout. Mais quand on lui colle un frère jumeau et un atome d’oxygène en prime, là ça fait de l’eau et ça intéresse tout le monde. Un morceau prend tout son sens grâce à celui qui le précède et celui qui le suit. C’est malgré tout dans ce contexte que les 3 morceaux les plus longs de l’album se révèlent aussi être les plus intéressants. A Song Of Hate And Hope laisse des émotions bien distinctes se succéder en jouant sur le crescendo comme dans un morceau de post-rock. Si Overskies Telegram démarre dans un style plus rapide et dansant, c’est pour mieux s’écraser dans des ambiances profondes, noires et déchirantes. Enfin, Musical Chairs II (la version I était déjà le meilleur morceau de l’EP) reproduit une nouvelle fois un schéma post-rock, cette fois agrémenté de 3 dernières minutes excellentes qui auraient pu clôturer l’album. Car après ce morceau, les deux dernières pistes sont pour moi assez dispensables.

Cet album se distingue par une utilisation très subtile des différentes influences du groupe et par une réalisation très pro, aussi bien dans la réflexion que dans la production. Un vrai plaisir en tout cas pour un groupe qui se révèle encore meilleur sur scène. Cet album sort le 6 février prochain, célébré le même jour par une release party à Huy. Soyez-y !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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