Chronique

NAKED
Naked

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Autoproduction



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Jeudi 11 février 2010

Originaire de Poitiers, le trio NAKED
NAKED
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revient avec un album entièrement instrumental cette fois aux allures plus progressives et donc aussi plus post-rockiennes. La formation (2 guitares et une batterie) se nourrit malgré tout d’influences multiples allant de la pop à la noise en passant par l’emo-core. Ainsi si les envolées sont progressives, les dissonances sont bien présentes et les structures rappellent aussi cet autre courant du rock indie qu’est le math-rock.

On ne compte plus les envolées sauvages et saturées autour des passages teintés de clarté et de fragilité. Mélangeant les mélodies à l’énergie, NAKED
NAKED
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joue les hypnotiseurs et nous entraîne dans son monde influencé aussi par le son des 90’s.

Les tensions peuvent parfois se montrer très noires, laissant envisager une voix sombre et hurlante qui pourrait apparaître et coller à NAKED
NAKED
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. On se verrait bien faire la comparaison à GANTZ
GANTZ


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ou ISAÏAH
ISAÏAH


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dans ce cas. Mais il n’en est rien et NAKED
NAKED
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a préféré laisser le micro inoccupé. C’est un choix respectable puisque la magie opère tout aussi bien.

Avec seulement 6 titres mais plus de 45 minutes au compteur, NAKED
NAKED
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a sorti un album relativement court mais intense pour sa musique.
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