Chronique

FORGET TO FORGIVE
A product of dissecting minds

Samedi 17 avril 2010

Bon n’y allons pas par quatre chemins, dès l’intro de cet album, on ressent l’influence All shall perish

All shall perish

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, et pas qu’un petit peu.

Rien que le son de batterie sonne comme ce groupe américain aujourd’hui plutôt adulé dans la scène death metal/deathcore.

Mais il ne faut pas croire pour autant que les hollandais de Forget to forgive

Forget to forgive

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se contentent purement et simplement de se risquer au jeu risqué du copier/coller car ce n’est vraiment pas le cas.

La voix par exemple oscille entre grave mais pas spécialement trop grave, ni trop pig squeals d’ailleurs avec une voix beaucoup plus criée et limite arrachée même. N’hésitant pas à garder même un petit côté plus hardcore « tough guy ».

La batterie alterne passages remplis de contretemps, blasts et rythmes plus classiques, pas de grosses surprises à ce niveau, mais la production est telle qu’on peut largement apprécier toutes les petites subtilités.

Les guitares sont à la fois lourdes et plus mélodieuses, n’ayant pas peur de jouer un peu sur les harmoniques pour changer de la brutalité pure et dure qu’on retrouve toujours dans ce genre musical souvent sans raisons valables, je dirais même par facilité musicale... Heureusement pour ces petits gars du Nord, ce n’est pas leur cas.

Quelques surprises auxquelles on ne s’attend pas s’entendent aussi sur cet album, je pense, et force est de constater que ça m’a marqué, au morceau « Fake mask » avec un break carrément proche de la scène plus émo/screamo, le chant clair n’étant pas inintéressant ni rébarbatif et me faisant un peu penser au chant clair qu’on entend dans Alexisonfire

Alexisonfire

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.

Les lyrics sont plutôt bien écrits et légèrement « rentre dedans » en particulier sur le titre « My girlfriend in a take-away box ».

L’artwork est sombre mais pas illisible et c’est à souligner, la cover ayant un côté plutôt révélateur du cd, plutôt sombre tout du long.

A recommander donc aux fans de All shall perish

All shall perish

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oui oui sans hésiter, mais aussi à ceux qui n’ont pas peur des groupes qui osent innover, qui ne se contentent pas de garder une recette qui a déjà fait ses preuves.

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