Chronique

CURRY AND COCO
We Are Beauty

Jeudi 27 mai 2010

Ca doit être plutôt chouette de faire partie d’un duo plutôt que d’un sextet : moins de compromis, plus facile de faire entendre sa voix. Cette phrase d’intro est inutile mais je ne voulais pas commencer cette chronique par une question. Et cette question, la voici :

Qu’attend-on en général d’un groupe comme Curry And Coco

Curry And Coco

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Pour ma part, je dirais du délire. Surtout pour un groupe aux sonorités electro (avec un clavier kitsch, forcément ça sonne toujours un peu electro) même si nous sommes bien ici en présence d’un groupe rock. D’emblée, le contrat est rempli avec les deux premières pistes, surtout le tubissime Top Of The Pop que vous avez dû entendre au moins une fois si vous écoutez une radio valable. Catchy, kitsch mais juste ce qu’il faut… on continue sur cette veine avec Sex Is Fashion, sorti sur l’EP du même nom début de cette année.

C’est hyper dansant et ça permet d’ajouter de la fraîcheur dans la playlist de vieux routiers comme moi entre deux groupes aux guitares sur-saturées.

Ensuite, l’album prend une autre tournure. Sur certains morceaux le délire se perd un peu. Je crains qu’avec l’intérêt suscité par ses quelques premières années d’existence le duo lillois ne tombe parfois dans son propre piège et s’enfonce dans un univers kitsch édulcoré sans y ajouter la dose nécessaire de second degré pour que ça en soit digeste. Meteors en est le parfait exemple. Trop sérieux, trop Pet Shop Boys, ça ne décolle pas même si le morceau est objectivement efficace.

Heureusement, la pêche du début de l’album revient rapidement et on a de nouveau envie de tortiller les fessiers. Mention spéciale à Ultrasonic, excellent morceau bourré de clichés 80’s.

Je vois des hommes et des femmes faire de la gym en tenue fluo. Mission accomplie.

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