Chronique

SUMA
Ashes

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Speakerphone Recordings / Throne Records



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Dimanche 20 juin 2010

Le son des Suédois de SUMA
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s’est intensifié de manière massive. Enrichi des plusieurs kilos, il reste pourtant bien musclé et vif. D’emblée de jeu, SUMA
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dévoile un album qui va se révéler majeur. Headwound qui ouvre Ashes, martèle l’échine dorsale du Doom Metal et Stoner des hommes du nord comme Thor ne l’aura jamais fait dans sa forge. Le ton est donné après 6 minutes et il n’est plus question ni d’hésiter, ni de faire marche arrière… c’est l’heure entière qui va être passée en compagnie du groupe diluvien.

Le rythme a aussi été ralenti comme pour laisser plus de place à cette chape de plomb qui tombe et s’enfonce progressivement au rythme de la frappe forte et imposante de la batterie. Une orientation sludge qui fait mouche, même si sur Ashes, la plage titulaire s’enferme pour une moitié dans une structure trop emprunte à KHANATE
KHANATE


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SUMA
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réalise la différence dans un travail du son en profondeur. Non content d’avoir su intensifier le volume, le groupe suédois réussit à éviter quelques pièges. Le chant plus rare mais surtout moins hurlé et une batterie ainsi que des guitares qui sonnent assez naturelles, voire presque chaleureuses rendent le son et le style novateurs.

La version vinyle sortie chez Throne Records bénéficie d’un titre supplémentaire et porte ainsi le tracklist à 6 plages tandis que la version CD sort sur le label du groupe Speakerphone Recordings. Avec Ashes, SUMA
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apporte un nouveau souffle qui en influencera plus d’un.
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