Chronique

KNUT
Wonder

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Conspiracy Records



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Mercredi 25 août 2010

Les parrains du sludge reviennent aux affaires !!!

On les croyait moribonds… ils sont de retours plus fâchés et nerveux que jamais en faisant preuve d’une pure et totale bestialité !
Il nous ont refait le même coup que pour Terraformer. Une très longue absence inquiétante pour finalement réapparaître avec une nouvelle fois encore plus de puissance et de chaos. Machiavéliques à souhaits, ils ont osés !

Après des années de silence radio, de nombreuses turbulences au sein du groupe, ils sont enfin là ! En apparente et totale décontraction, comme si de rien n’était, prenant tout le monde à contre-pied, ils reviennent un nouveau joyau sous le bras, et créent l'événement... Alors qu’une fois encore on craignait le pire pour le groupe qui a posé les jalons du sludge… Ils nous démontrent, apparemment sans se forcer, avec quasiment une certaine nonchalance, toute leur maestria. Comme si au final, Wonder n’était pour eux, qu’une vulgaire formalité, une simple promenade de santé !

Pris par le temps, c’est dans une certaine urgence que les cinq Knut
Knut


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rentrent au Rec studio de Genève et confie leur sort entre les mains d’un orfèvre du son, Serge Morattel. Ce qui pour le groupe est comme un significatif retour aux sources... Serge Morattel ayant longtemps été présenté comme le 6ième membre du groupe, celui qui ne montait jamais sur scène, qui restait dans l’ombre mais qui canalisait et ciselait avec une virtuosité plus que certaine la brutalité qui se déversait des enceintes...

Knut
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encore la barre très haut avec ce nouvel album, comme s’il contenait une énergie nouvelle, brute et inexploitée —inexplorée ?— à ce jour !

Sur Wonder, la batterie est tellurique, monstrueuse ! Impressionnante, telle une créature séculaire que nul ne saurait décrire, tel un monstre venu d’un autre temps !

Les guitares névrotiques cinglent vos tympans à grands renforts de riffs et le chant de Didier est tout à la fois brut, massif mais surtout primal, comme si, à l’instar de la batterie syncopée, il était lui aussi venu d’un autre temps !

L’hypnotique section rythmique dans son ensemble, telle une ode sombre, semble invoquer un dieu mystique d’une cosmogonie oubliée... elle vous plonge dans une transe incandescente et fanatique dont les alchimistes Genevois détiennent le secret...

Avec Wonder, Knut
Knut


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s’affirme une nouvelle fois comme les incontestables maîtres du sludge !



« Nul ne saurait décrire le monstre ; aucun langage ne saurait peindre cette vision de folie, ce chaos de cris, cette hideuse contradiction de toutes les lois de la matière et de l'ordre cosmique.»


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