Chronique

RAMON ZARATE
Oyster

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Ramon Zarate Productions



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Mardi 23 novembre 2010

Si vous êtes à Liège et que vous avez une petite faim, je connais un excellent resto pour les accros de cuisine stoner. Toute l’équipe dont Ivan Del Castillo (Vocals/Guitars) Salva Giambra (Guitars) Julien Bockiau (Bass) et David Greisch (Batterie) ont décidé de mettre les petits plats dans les grands pour satisfaire les plus fins gourmets d’entre nous. Au menu, un copieux deuxième album intitulé Oyster, composé de huit titres rageurs et heavy blues.

En entrée, Monkey, le premier morceau impose un tempo rapide et endiablé tout comme Burning Bob, le morceau suivant. C’est un véritable rouleau compresseur rock n’roll, aux riffs heavy rondouillards et acérés, que nous sommes en train de prendre en pleine poire. Vient ensuite le titre Oyster, aux saveurs marines très séduisantes, où le chant éraillé et bien gras d’Ivan Del Castillo mène magnifiquement la vague. C’est une voix toujours aussi juste et proche de celle d’un Neil Fallon (Clutch
Clutch


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) ou du bon vieux Lemmy de Motörhead
Motörhead


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, qui se bonifie avec l’âge comme du bon vin. On remarque également que Ramon Zarate a continué sa collaboration avec Joaquin Pizzaro, sur le morceau Burning Bob et Eightball (ce dernier fait l’objet du premier clip vidéo du groupe, à voir sur leur page myspace). Il n’y a donc pas de grande révolution de style, la production s’inscrite dans la continuité du premier album.

Cela dit, Oyster n’est pas qu’un plat de huîtres au goût surpuissant, des morceaux comme Cryptic Invaders et Shiteaters laissent entrevoir une autre facette de Ramon Zarate avec un style plus doom et instrumental. Ces morceaux plus longs, à la rythmique lourde et écrasante permettent au guitariste, Salva Giambra, de s’aventurer dans des sonorités plus aériennes et planantes, propres au space rock. Shiteaters reste dans cette optique avec une introduction martienne et hallucinée, il progresse en puissance puis s’emballe littéralement lorsque la voix vengeresse de Del Castillo surgi pour un final explosif. Ainsi, l’ensemble des huit titres reste cohérant tout en laissant entrevoir un petit côté plus aventureux et contrasté.

Nous sommes déjà bien rassasié et il est temps de payer l’addition me diriez vous. Mais c’est mal connaître les Ramon Zarate qui nous ont concoctés un petit morceau caché en guise de verre du patron. Hé oui, une bonne petite balade acoustique et gustative vient parachever, tout en douceur, ce second album de manière très bluesy. Notons enfin que le artwork très attirant, signé par
LL Cool Dish sans oublier le graphique design de Barbara Accardo, est à la hauteur du talent de composition de ce groupe passé maître dans leur genre.
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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