Chronique

YANN TIERSEN
Dust Lane

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Mute Records

8 titres - 46 minutes


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Mercredi 29 décembre 2010

Lorsque l’on évoque Yann Tiersen
Yann Tiersen
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, invariablement revient le nom d’Amélie Poulain ainsi que son cortège d’images d’Épinal sirupeuses et mièvres à souhait, le genre de saloperies qui colle au basque comme la pire des glues…
Mais le breton est malin est s’est débarrassé de son encombrante copine qui doit bouffer du plancton au large d’Ouessant. Et bien malin celui qui trouvera un quelconque parallèle entre Dust Lane et la B.O. du film de Jeunet…


Ce sixième album studio de Yann Tiersen
Yann Tiersen
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élaboré en un peu plus de deux ans, Dust Lane, propose un univers froid, mélancolique qui parfois peut s’avérer sur certains titres, un brin martial, parfois dissonant, mais à chaque fois enlevé… 
Huit longs morceaux sans couplet ni refrains qui de prime abord déroutent… Les voix y sont omniprésentes, le plus souvent en choeur, utilisées comme des instruments à part entière, créant comme une atmosphère céleste presque chimérique…

À l’instar d’un Sebastien Schuller
Sebastien Schuller
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sur Evenfall, les mélodies denses de Dust Lane, sont lancinantes et mélancoliques, elles vous invitent à l’introspection voire au questionnement à l’analyse…

Un album qui certes sera indigeste aux premières écoutes, mais qu’il faut laisser mûrir, comme toute bonne chose, afin d’en apprécier la finesse et les imperceptibles ciselures…
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