Chronique

ATHEIST
Jupiter

image
Season of Mist



image
Samedi 8 janvier 2011

2010, c’est l’année du grand retour des anti-Dieux du Death Métal Technique Atheist
Atheist


Clique pour voir la fiche du groupe
. Représentant ressuscité de la scène Death Métal de Tampa Bay en Floride, Atheist ne nous avait plus fait ce plaisir de nous sortir un album depuis Elements en 1993. Soit dix sept ans durant lesquels le groupe a connu de multiples chamboulements suite au décès du bassiste, Roger Patterson, dans un accident de voiture. Il a fallu digérer la disparition du frère d’arme, puis faire face aux démêlés avec la justice de l’ex-guitariste Ran Burkey. Et plus récemment, combler le départ du dernier bassiste en date, Tony Choy. Aussi, les deux derniers rescapés du début, le chanteur Kelly Schoefer et le batteur Steve Flynn, ont pris le temps de recréer un Atheist tout neuf, boosté par l’arrivée de deux nouveaux guitaristes, Chris Baker et Jonathan Thompson, tout deux membres de Gnostic. Ce nouveau line-up virtuose (à noter que Jonathan Thompson est également l’auteur des lignes de basses) a mis au monde Jupiter, un album huit titres de Death-Tech surpuissant et progressif, à la lisière du Jazz et sans les influences latines qu’on pouvait reconnaitre sur l’album précédant.

Sur Jupiter, le son est très puissant, comme on peut l’entendre sur l’excellent Second to Sun, morceau plus mélodique qui ouvre l’album. L'opus est aussi très ouvert aux expérimentations vocales de Kelly Schoefer qui n’hésite pas à multiplier sa voix et à intégrer des chœurs comme dans Live and live again. Tantôt basse, tantôt haute, la voix est toujours torturée et rageuse semblable aux paroles très nietzschéennes qui jouent avec les mots, comme par exemple avec le titre Faux King Christ.
Il est clair que les compositions d’apparence déstructurées, et le côté très progressif de Jupiter peuvent sembler désarçonnants voir même difficiles. Mais ce disque apporte avant tout un vent de fraicheur innovant, ouvert aux expérimentations, qui n’est pas sans rappeler un certain The Dilliger Escape Plan.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE