Chronique

ARCHITECTS
The Here And Now

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Century Media



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Dimanche 23 janvier 2011

Ah, il était attendu ce nouveau Architects
Architects


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. Le précédent, « Hollow Crown », était une nouvelle claque venue d’Angleterre. Le changement de chanteur s’était avéré payant puisque cet album leur avait ouvert les portes de grandes scènes et de tournées internationales. Leur metalcore combinait parfaitement technicité, structures complexes et puissance bélier. Le tout régulièrement adouci par quelques passages en voix claires plutôt digestes.

Il y a quelques mois un premier single, « Day In Day Out » (première plage de ce « The Here and Now ») nous permettait de nous faire une première idée ce nouvel album. La voix criée est toujours bien pêchue en début du morceau mais la musique se veut moins agressive. Plus emo, plus mélodique, et moins rapide. Le refrain est chanté et presque joyeux. Un peu surprenant au départ, surtout si on s’attendait à une repompe de « Early Grave » ou même « Follow The Water ». Après plusieurs écoutes (bin oui, on avait que ça à se mettre sous la dent) je dois dire que cela passe plutôt bien.

Evidemment on ne peut pas juger un album sur sa seule piste d’entrée alors qu’en est-il de la suite ? La deuxième est déjà annoncée comme étant le deuxième single de l’album. Globalement on suit à peu de choses près la même schéma que sur « Day In Day Out ». Un début crié sur une musique un peu plus rapide mais rapidement le refrain est du même acabit : voix chantée sur une musique comparable à Hot Water Music
Hot Water Music


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ou As Friends Rust
As Friends Rust


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. Emocore à l’ancienne. Toujours aussi surprenant même si objectivement, c’est plutôt bon. Ce qui surprend plus que la présence massive de la voix claire de Sam Carter, c’est surtout sa sonorité. Très claire et très mélodieuse, elle est bien plus chantée que la plupart des voix claires entendues dans le hardcore, souvent présentes pour alléger un morceau.

Rebelote sur la piste suivante, « Delete / Rewind ». Un début de morceau vraiment pêchu et agressif, avec quelques parties de guitare assez techniques sur lesquelles viendront plus tard se poser le chant clair de Carter. Au fil des morceaux on retrouve un peu plus d'agressivité si l'on exclut le sirupeux et dispensable « Heartburn ». A noter la participation de Andrew Neufeld (Comeback Kid
Comeback Kid


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) et de Greg Puciato (The Dillinger Escape Plan
The Dillinger Escape Plan


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) à cet album sur deux des morceaux les plus pêchus, respectivement « Stay Young Forever » et « Year In Year Out ».

Soyons clair, cet album est un très bon album mais a déjà commencé à diviser les fans. Ceux qui attendaient une suite logique de Hollow Crown seront déçus. Nous sommes sur cet album aux antipodes de ce qui a fait la renommée du groupe. En revanche, ceux qui n’ont rien contre un hardcore très mélodique voire franchement girly y trouveront leur compte. Ce qui est mon cas. Je pleure la perte d’un groupe metalcore technique qui n’existe définitivement plus mais me réjouis pour l’arrivée de ce Architects
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version 2011 qui arrive sans complexe avec des changements musicaux gros comme des maisons.

Maintenant, sur la bio officielle du groupe on peut lire que le changement radical de musique s’est opéré pendant une tournée américaine. Ils se plaignaient de ne pas passer assez de temps chez eux, de dormir dans des hôtels etc. Puis se seraient rendus compte de leur chance et ont décidé de voir la vie du côté positif. Ce qui a irrémédiablement changé leur perception de la musique. Plus de colère, que de la joie comme dans le pays enchanté. C’est soit ça ou alors c’est du pur opportunisme. Difficile à dire.
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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