Chronique

LUIK
Urban Climax

image
Autoproduction



image
Vendredi 4 février 2011

Savez-vous pourquoi Liége s’appelle aussi la Cité Ardente ? L’histoire officielle renvoie à un roman de 1904 écrit par Henry Carton De Wiart abordant la résistance liégeoise contre les troupes de Charles Le Téméraire en 1468. En réalité, Liège trouve son surnom de Cité Ardente dans une histoire moins reluisante. Il faut remonter à très longtemps et aux suppositions étymologiques du nom de la ville. Les habitants de l’époque, en vraies barbares qu’ils étaient, ont signé un pacte avec les démons qui leurs garantissaient prospérité et protection. En échange, les diables et les succubes voulurent y cacher l’entrée des enfers. C’est parce que l’enfer brûle sous la ville que Liège a acquis le nom de Cité Ardente.

Si vous avez du mal à croire à cette version de l’histoire, demandez-vous pourquoi la ville est souvent associée à la débauche urbaine où règne les fêtes alcoolisées, la prostitution et la drogue. Liège s’est d’ailleurs vu affublé d’un nouveau surnom, plus contemporain de Toxcity. Et si les putains sont moins visibles aujourd’hui, c’est en attendant la création d’un gigantesque Eros-Center qui officialisera une fois pour toute le règne de la luxure.

Bien sûr la présence de la religion, défenderesse de la bonne morale a toujours tenté de contrebalancer l’influence du malin sur la ville. Le Palais des Princes-Evêques est un vestige de ce combat perdu.

On le comprend vite, les adorateurs des anges maléfiques à Liège sont encore nombreux. Dans une société où la rigidité de la morale s’intensifie, ils ont choisi de prêcher la mauvaise parole d’une manière moins ouverte, par le biais de la musique. Une musique où la perversion, la dégénérescence, la peur et la folie trouveraient un écho particulier. Où l’expression de la noirceur des âmes deviendrait tangible. À l’instar d’ULTRAPHALLUS
ULTRAPHALLUS


Clique pour voir la fiche du groupe
, passé maître dans cet exercice, LUIK
LUIK


Clique pour voir la fiche du groupe
, qui revoie par son nom, aux origines pernicieuses de la ville, s’atèle aussi à sublimer la malsain.

Cris crispés et stridents (KHANATE
KHANATE


Clique pour voir la fiche du groupe
en version moins sludge) sur fond de guitares saturées toutes aussi crispantes et tranchantes sont au programme de LUIK
LUIK


Clique pour voir la fiche du groupe
. Des rythmes usés et cassés pour créer l’angoisse et l’anxiété s’entremêlent aux nappes dissimulées qui tel l’œil livide de l’innocent pudibond trahit la victoire de la démence.

Les plus fidèles seront tentés par le magnifique écrin limité à 180 exemplaires du disque découpé en 10 chapitres. Revêtue entièrement de noir, cachant quelques incantations spéciales et contenant un patch pour afficher son appartenance, cette version numérotée pue également la térébenthine qu’on respirera à plein poumons pour accompagner l’extase.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE