Chronique

INDIAN
Guiltless

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Relapse Records



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Vendredi 13 mai 2011

Si les teenagers américains (et européens aussi d’ailleurs) pouvaient écouter de la musique plutôt que regarder des films d’horreur grand public pour se faire peur, le quatrième album de INDIAN
INDIAN


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serait parmi les traumatisants ! Mais au moins, nous aurions une génération ayant le bon goût !

Bienvenue donc dans vos pires cauchemars, Guiltless va vous les raviver. Agrémenté de Will Lindsay (WOLVES IN THE TRONE ROOM), INDIAN
INDIAN


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lâche les hostilités. Chant Black Metal, basse décoiffant les chevelures les plus solides (et aujourd’hui on en fabrique des gels qui tiennent), martèlement des peaux assommant, guitares à fond les manettes… en fait tout est à fond les manettes avec Sanford Parker (MINSK
MINSK


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), histoire de dévaster encore un peu plus… et ambiances allant du macabre au marécageux en passant par le poisseux gluant.

Un disque monolithique où l'animosité sonore a besoin des tourments les plus sales pour nous dérouiller. Et si par moments, INDIAN
INDIAN


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semble lâcher un peu la pression (vous emballez pas trop quand même), ce n’est que par sadisme puisque la bande à Dylan O’Toole va en remettre une fameuse louche juste après ou sournoisement.

Tout ce qu’on aime donc avec INDIAN
INDIAN


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qui livre un quatrième album abouti et sans concession qui retournera les tripes les plus solides.
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