Chronique

SKARHEAD
Kicking it old school

Mardi 17 mai 2011

Reality records nous ressort un classique remasterisé et agrémenté de bonus, des New-Yorkais de Skarhead

Skarhead

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pour ceux qui ne le sauraient pas encore est un projet parallèle de bon nombre de têtes connues de la scène du New-York hardcore: Lou di bella (Subzero

Subzero

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, Son of skam), Puerto Rican Mike (District 9), AK Rodriguez (Earth crisis

Earth crisis

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, Vegan reich), Danny diablo (Son of skam) et bien d'autres.

Le premier CD de ce groupe étant depuis longtemps épuisé, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'écris cette chronique.

Un premier coup de chapeau à Nicolas Declève (qui a masterisé également les derniers Pushed too far

Pushed too far

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, Nasty

Nasty

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et prochainement le premier album de No second chance

No second chance

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NDLR), pour le travail effectué. Le mastering est tout simplement ce qu'on pouvait attendre de mieux d'une telle ré-édition, c'est à dire un son plus propre certes mais n'ayant rien perdu de son côté "Do it yourself" pour autant.

Cet opus commence par le classique éponyme et s'enchaîne sur les autres classiques que sont "Punk rock fantasy", "Scarred love" (sûrement un de mes titres préférés du groupe), "City of sleaze", "Hardcore", ...certains de ceux-ci étaient présents également sur le premier album du groupe "Kings at crime" (à la bonne époque de Victory records...).

La démarche est donc plus que plaisante, le combo fait partie du DMS crew et a déjà le statut de "culte" auprès de bon nombre d'entre-nous.

A noter que quelques surprises sont également présentes sur cette galette, en particulier la reprise de "I love rock'n roll" dont les lyrics ont été changés mais je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise.

L'autre point fort de cette édition est l'artwork, représentant la "big apple" au siècle dernier, j'apprécie particulièrement le côté old school de celui-ci qui colle bien à la musique.

Si vous n'avez jamais entendu parler de ceux-ci, il est plus que temps pour vous d'y jeter une oreille et je vous parie qu'au moins un de leurs titres restera gravé dans vos mémoires, de telle sorte qu'il ne quittera plus votre tête.

Un second coup de chapeau pour terminer à Reality records, pour permettre aux plus jeunes de posséder ce petit bijou de la scène New-york Hardcore, que ce soit en CD ou en LP. S'ils pouvaient ressortir d'autres classiques du genre Crown of thornz ou Section 8, ça serait largement apprécié!

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