Chronique

VOICE OF RUIN
Voice Of Ruin

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Heimathome Records



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Mercredi 18 mai 2011

Le groupe suisse est aussi à l’aise avec ses influences Death, Metal (of course), Hard Core, Thrash ou Grind. Le disque pourrait sembler de prime abords lourd et indigeste, alors qu’au final avec l’intégration de tant d’influences et des chants couvrant les différents registres (scream, growls, death… jusqu’au singalong Hard Core des backing vocaux) il se fait varié. Bien entendu il faut l’estomac solide pour encaisser cette débauche de violence, mais on survit sans trop de problème à ce premier album maîtrisé.

Formé en 2008, VOICE OF RUIN
VOICE OF RUIN


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n’aura eu besoin que de 3 ans pour enregistrer son premier album avec une pointure suisse comme Sam Albert (NOSTROMO
NOSTROMO


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) et trouver son filon avec suffisamment de maturité pour déjà s’imposer dans un milieu où il n’est pas toujours évident de jouer des coudes.

La production est carrée tout en laissant la place à l’instrumentation pour ce qui est de la puissance, évitant ainsi la surenchère inutile et artificielle. Le tracklist n’a laissé aucune place au temps mort ou à la reprise du souffle donnant ainsi encore plus d’impact aux 35 minutes qui se succèdent.

Si en si peu de temps, VOICE OF RUIN
VOICE OF RUIN


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a réussi à intégrer différentes influences percutantes et si le groupe fait preuve de techniques évidentes, on pourra reprocher aux Suisses de n’avoir pris que très peu de risques. Sans démériter, les attaques restent assez classiques dans le genre. Plutôt bien placées, exécutées avec justesse et choisies à propos, elles s’inscrivent dans les codes, us et coutumes des genres précités sans pour autant aller plus loin.

Une évolution que l’on appréciera à l’avenir chez ce groupe, qui avec cet avantage deviendrait bien plus qu’une machine de guerre.
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