Chronique

TOUCHÉ AMORÉ
Parting The Sea Between Brightness And Me

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Deathwish Inc.

13 titres - 20 minutes


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Samedi 18 juin 2011

Alors comme ça vous croyiez que le screamo était mort ? Il ne l’a jamais été et si le côté hype de cette scène a un peu disparu ces quelques dernières années, il reste heureusement certains groupes qui, dans leur hardcore, mettent plus l’accent sur les émotions et la sincérité que la technicité comme c’est trop souvent le cas.

Parce que c’est vraiment de cela qu’il s’agit avec Touché Amoré
Touché Amoré


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. Sans fioriture, avec un son hyper propre et très équilibré entre les instruments, le combo californien nous balance une énergie super positive tout au long des 13 titres de cet album qui ne dure pourtant que 20 minutes – à commencer par les premières secondes du morceau d’entrée, sans titre, qui démarre sur un « I’m parting the sea between brightness and me » beuglé de bien jolie manière. La voix criée est mise en avant sans distortion ou quelqu’effet que ce soit, dans le but de rester tout-à-fait compréhensible pour favoriser les sing-alongs. Oui, on sent à la construction de cet album qu’il a sans doute été réfléchi pour du live. Dans les passages où les guitares s’arrêtent pour laisser la voix et les paroles se mettre en évidence, je n’ai personnellement qu’une envie : m’accrocher à mes haut-parleurs pour crier dedans. Ce qui peut devenir dangereux en voiture mais soit, passons.

Bien sûr il y a screamo et screamo. Le screamo dépressif donne juste envie de se rouler par terre de détresse, mais celui joué par Touché Amoré est teinté de beaucoup d’espoir et d’énergie qui donne ce côté festif à cet album. A la grande habitude du screamo le son des guitares n’est pas détruit par la distortion et jouit d’un rendu assez aigu et clean, ce qui rend le tout très naturel voire un peu roots. La batterie soutient le tout en donnant, comme souvent avec les excellents musiciens, l’impression que c’est facile. Alors qu’objectivement, ce bougre de batteur est un vraiment balaise. Le groupe est également assez mature pour faires des intros plus douces et ralentir comme sur l’excellent morceau « Face Ghost » qui est non seulement le plus long morceau de l’album mais aussi un des meilleurs avec « The Great Repetition ». En fin d’album, seul le morceau « Condolences » peut dénoter un peu : uniquement à base de piano et d’une voix criée un peu étouffée, il est desservi par son rythme un peu pataud.

Les Californiens auront donc été à la hauteur des attentes puisque leur précédent album « To The Beat Of A Dead Horse », les avait déjà consacrés révélation screamo de l’année 2009 (faudrait des awards pour ça). Curieux de voir un tel groupe sur Deathwish Inc , plutôt habitué à sortir des disques assez sombres ou méchants. Preuve est faite que leur flair ne se cantonne pas à un seul style !
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AUTEUR : Erik
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