Chronique

WEEZER
Make Believe

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Geffen Records



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Dimanche 22 mai 2005

Weezer is dead. Au départ je voulais commencer ma chronique comme ça. Mais finalement au fil des écoutes il s'avère que cet album est franchement pas mal... Certes on est loin du Weezer des débuts, mais si à chaque album qu'ils sortent on doit le comparer à Pinkerton en termes de qualité, on sera toujours déçu... c'est comme ça. Le groupe a changé, Pinkerton est sorti il y a presque 10 ans maintenant, donc il faut impérativement passer à autre chose. Si j'avais malgré tout beaucoup adoré le Green Album, qui marquait leur premier enregistrement en 5 ans et qui montrait à tous les séquelles de la douloureuse séparation d'avec Matt Sharp, l'album Maladroit sorti en 2002 avait été pour le moins décevant... Restait donc à voir si, 3 ans après le groupe allait pouvoir remonter la pente ou s'enfoncer dans le gouffre du manque d'inspiration !

Beverly Hills, la première piste, qui est également le premier single extrait de l'album, ne laisse présager rien de bon. Un rythme lent, mou du genou, et surtout un refrain en choeur qui ne ressemble vraiment à rien... Décevant, 3 ans pour ça... Je laisse quand même sa chance à l'album et c'est sans mauvais à priori que j'aborde la seconde piste, Perfect Situation... Le début ressemble vachement à Crab du Green Album en fait ! Là au moins Rivers Cuomo se donne un peu la peine de chanter, dieu que ça fait du bien... Là c'est frais et dansant, je me laisse entraîner et retrouve le Weezer que je connaissais ! Ca sonne très naïf mélodiquement, les paroles parlent encore une fois de gonzesses, il a dû connaître pas mal de déceptions ce gars...

Globalement l'album est franchement chouette, mais on dirait qu'ils ont simplement repris des idées des albums précédents pour refaire du neuf... En y ajoutant des claviers sur certains morcaux, comme sur This is such a Pity, mélancolique à souhait. Et là, bonheur, ils font une chanson qui se veut triste mais dans laquelle le chanteur ne pleurniche pas ! Si ça reprend les ingrédients de base de la chanson larmoyante pour fillette, ça en reste très écoutable et même agréable !

La suite de l'album alterne sans peine morceaux que je classerai dans les plus gais et d'autres dans les plus tristes... Si certains manquent un peu d'intérêt (We Are All On Drugs), d'autres montrent quelques nouveautés, comme My Best Friend, avec ses sons d'orgue et ses rythmes cassés... Seul reproche, bah oui, ça sonne très pop ! Comme je le disais en début de chronique, le son gras de Pinkerton est oublié depuis bien longtemps !

Au final on se trouve en présence d'un album certes de bonne qualité mais surtout assez inégal... Le bien côtoie le pas terrible, dans un registre qui a tendance à s'essouffler. Ca passe très bien en musique de fond mais à l'écoute plus attentive ça manque toujours un peu de relief. Rien de comparable à Maladroit, ici on est sur le bon chemin pour retrouver du grand Weezer, manque plus qu'un petit quelque chose... Une idée... Le retour de Matt Sharp ?
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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