Chronique

TOTAL FUCKING DESTRUCTION
Hater

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Bones Brigade Records



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Lundi 27 juin 2011

Si vous êtes à la recherche de silence et de calme, mieux vaut ne pas croiser la route de Richard Hoak. Ce bonhomme à l'allure de Ben Stiller, pourvu de tétons percés, est le batteur de Brutal Truth
Brutal Truth


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et depuis 1999, batteur et chanteur de son side project de grind punk noise déjanté, Total Fucking Destruction
Total Fucking Destruction


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Un projet qui porte bien son nom tellement le trio en Live est efficace pour bien récurer les oreilles. Avec un son plus punk que metal, volontairement sale et noise qui donne à l'ensemble une petite touche expérimentale.

Aperçu au départ de leur tournée européenne, dans la salle du Garcia Lorca à Bruxelles, le jeu de batterie hyper speed de Hoak prête à sourire. L’homme est comme une sorte d’automate dont la tête est prête à exploser sous une pluie de blast beat.
De plus, impossible de ne pas se tordre de rire à la vue de leur set-list qui dépasse aisément les trois mètres de long. Il est vrai que si l’on tient compte des vingt-sept morceaux de leur nouvel album Hater, leur répertoire doit être vertigineux.

Hater, paru en Europe chez les très actifs français de Bones Brigade Records est un album à écouter avec le livret en main, histoire de ne pas se perdre dans ce dédale de titres très courts (le morceau If 9 become 6 fait quatre secondes seulement) qui s’enchaînent à une vitesse endiablée.
C’est de cette façon qu’on peut mieux apprécier les valeurs du grind prônées par Richard Hoak : « grind not porn, grind no gore, loud punk noise at the speed of war ». Hater est un scud de coups de gueule asséné à l’auditeur où le bruit devient une arme face au silence que dictent le pouvoir et les religions.

Ainsi, malgré un son qui n’est pas toujours de meilleure qualité, cet album fait du bien sur une scène qui a parfois un peu tendance à se répéter. Clairement, Total Fucking Destruction
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n’est pas un groupe comme les autres. Il fait partie de ces groupes de grind au message engagé mais avec une petite touche d’humour en plus qui ne laisse personne indifférent.
Alors, même si cette galette est réservée à un public d'avertis, je vous conseille vivement d'assister à l'un de leur show, la performance en vaut clairement la chandelle. Avec eux, le grind est fun et c'est tant mieux.
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AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

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