Chronique

CAVE IN
White Silence

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Hydra Head Records



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Mercredi 29 juin 2011

Avec les Bostoniens de CAVE IN
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, tout semble obscur. Il est difficile de suivre le groupe dans ses avancées et ses reculs. Sa carrière a changé de multiples fois de directions quand ce n'est pas pour disparaître avant de réapparaitre. Dernièrement, du temps de Planets Of Old, on parlait déjà d'un album avant que le silence radio ne s'impose à nouveau et que CAVE IN
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disparaisse quelque peu de la circulation pour une fois encore réapparaitre alors qu'on ne l'attendait plus.

Cette réapparition, on la doit à White Silence, un album composé de 9 titres qui n'aideront pas encore à cerner l'avenir du groupe.

On savait déjà que CAVE IN
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était revenu à quelque chose de plus brut. La plage titulaire qui ouvre le disque ne démentira pas la version. Elle va même au-delà et risque d'en laisser plus d'un sur le carreau par son côté à la fois étrange et malsain. Serpents qui suit est tonitruant. Un come-back aux premières années du groupe on ne peut plus clair. On en est tout décoiffé.

Vient ensuite, une longue plage de 8 minutes, Sing My Loves, qui ré-entrouvre la porte de Jupiter, mais dans un chaos dantesque.

Jusque là, trois titres plutôt excitants qui imposent à nouveau le respect. CAVE IN
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semble en forme et sa situation indéterminée lui donne accès finalement à toutes les libertés. On sent tout de même que Steve Brodsky est plus effacé. A mettre sur le compte de sa carrière solo probablement, mais c'est ce qui explique certainement que White Silence est le disque le plus rageur du groupe depuis très longtemps.

Une rage qui s'exprimera avec des nuances de styles jusqu'à Heartbreaks, Earthquakes. Ce dernier tiers de l'album s'ouvrira à nouveau à des plages plus expérimentales et psychédéliques voire Psyché-Folk, comme si Steve Brodsky voulait reprendre la main.

Moins inspirée d'ailleurs, cette partie met peut-être en exergue ce qui se trame en coulisses. Une dualité qui vire en opposition et un CAVE IN
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inégal qui semble préférer compiler plutôt que d'assembler. Deux visages qui se succèdent : Scofield et Brodsky.

Si longtemps c'est l'influence de Brodsky qui m'a semblé intéressante, c'est plus celle de Scofield qui aujourd'hui marque des points. Trop souvent limitée à des sphères rugueuses, l'homme qui tient la basse se permet tout ce qu'il veut en matière de Hard-Core-Noisy. Tandis que Brodsky s'enferme dans un rock de moins en moins personnel, même si touchant de sensibilité.
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