Chronique

SLEEPING GIANT
Kingdom days in an evil age

Dimanche 6 novembre 2011

J'ai beau creuser au plus profond de mes pensées, je ne me suis jamais considéré comme un athéiste et ne me considèrerais sûrement jamais comme tel. Préférant être un libre penseur et écouter autant des groupes athéistes que bouddhistes, Krishna, protestants, ...à la condition que ces groupes ne fassent pas dans le conservatisme de bas-étage, le hardcore étant autre chose qu'un simple "style" musical à mes yeux.

Je m'attaque donc cette fois aux protestants de Sleeping giant

Sleeping giant

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, qui n'en sont pas à leur première sortie mais bien à leur troisième album, ce qui est plutôt remarquable pour un groupe aussi "jeune".

Depuis le premier CD, j'ai été surpris par l'intensité dégagée par leur musique qui puise, non seulement dans le hardcore mais aussi dans le metal très groovy.

"Throne room militance" ouvre les hostilités et frappe fort immédiatement. Le rythme est plutôt mid-tempo et l'envie de vous balancer d'avant en arrière arrive très vite, ce premier titre reste par contre court et fait plutôt office d'intro efficace.

"Dead men walking" est jusqu'à présent le titre que je pourrais m'écouter en boucle sur ce disque, sans m'ennuyer un seul instant. Les paroles rentrent très vite dans le crane, les rythmes saccadés sont propices au headbanging, quant aux passages en chant clair, ils sont accrocheurs, tout simplement.

Si je devais verser dans la comparaison, je dirais que cette galette me fait penser à du Throwdown

Throwdown

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, quand ils avaient pour chanteur, Keith Barney. Les mauvaises langues pourraient toutefois trouver les riffs trop simplistes mais bien souvent et c'est prouvé une fois de plus, les riffs simples frappent forts et sont d'une efficacité redoutable!

A noter des featurings plutôt surprenants dont celui avec le chanteur de Emmure

Emmure

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sur "Eyes wide open". Ils en arriveraient presque à me faire aimer son timbre de voix particulier.

Quant aux lyrics, ils font clairement office de "profession de foi" sans pour autant être ridicules. Malgré tout, ils devraient peut-être envisager à prononcer moins de fois "Jésus" dans leurs paroles, car c'est là leur plus gros point "faible" à mon sens.

Je conclue donc cette review de la manière suivante: "Si tous les offices religieux pouvaient être aussi intenses et dansants que ce disque, je signerais volontiers"

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