Chronique

CATHEDRAAL
Voix Blanches

image
Autoproduction

http://cathedraal.bandcamp.com/


image
Mardi 13 mars 2012

La cathédrale n’est pas celle que vous croyez. Rien à voir avec la cultissime Cathedral
Cathedral


Clique pour voir la fiche du groupe
anglaise, la formation menée par Lee Dorrian, tristement disparue l’année passée. Non, la Cathedraal
Cathedraal


Clique pour voir la fiche du groupe
(avec deux a) se dressant devant nous, vient de la scène screamo à la française et plus particulièrement des cendres du groupe parisien Madame de Montespan
Madame de Montespan


Clique pour voir la fiche du groupe
.

La formation propose une sorte de post-rock, aux guitares salement saturées, s’aventurant par à-coups dans des sphères plus hardcore, sans pour autant s'y installer. Le premier rôle est donné avant tout au chant en français, principal fil conducteur d’une marche funèbre lente et nonchalante.
Perso, ces Voix Blanches font preuve d’un certain romantisme. Je fais ici référence au courant artistique du début du 19ème ayant pour but d’explorer, à la première personne, les tourments de l’âme et l’exaltation des émotions.
Il y a effectivement chez Cathedraal
Cathedraal


Clique pour voir la fiche du groupe
cette volonté d’hurler à la face du monde les recoins les plus obscurs de l’âme par la musique. Une émotion exacerbée, presque vomie, profondément morbide, à la base d’une cathédrale de dégoût.

Cette vision relativement sombre, dépressive et macabre est véhiculée par des râles oscillant entre hardcore, chant clair et spoken word. Des voix blanches qui, à l’écoute des 10 titres de cette première galette, se révèlent plus noires que jamais.
Même si l’album touche parfois quelques sommets avec les très réussis « Dieu ne croit plus en nous » ou « En Crimée » , il s’égare parfois comme avec le -très- pompeux « Je l’aimais encore », me rappelant un Patrick Bruel de triste mémoire.

Bref, fait de hauts et de bas, cet album n’est nullement à bannir mais gagne en efficacité avec des compositions faisant preuve d’une plus grande brutalité.
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook
AUTEUR : Marc
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger ve...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion ...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse c...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté,...
Marc est un mélomane qui depuis l’achat de sa première cassette de Metallica (le maxi de Wherever I May Roam) n’a jamais cessé de se diriger vers le rayon Hard Rock de chez Caroline Music. Pendant son adolescence, la lecture de magazines tels que R.A.G.E ou Popular1, sans oublier l'écoute de Rock à Gogo, a fortement agrandi sa passion pour la culture et la musique alternative. Les découvertes de Channel Zero et de DV8 furent une autre grosse claque dans son apprentissage et le début d’un intérêt, d’une certaine fierté, pour nos artistes du cru. Après l'obtention de son diplôme en information et de communication, il intègre en 200...

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE