Chronique

EVERY TIME I DIE
Ex Lives

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Epitaph Records

11 titres / 32 minutes


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Vendredi 23 mars 2012

Sixième ? Et oui, voici déjà le sixième album de Every Time I Die
Every Time I Die


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. Jamais essoufflés, les Ricains nous ont, au fil des cinq albums précédents, servi un hardcore toujours délirant et inventif à coups de passages chantés improbables etde breaks percutants. Le point d’orgue de leur parcours a toujours été pour moi Gutter Phenomenon, sorti en 2005, où ils laissaient exploser de manière éhontée leurs idées et leurs influences les plus incongrues. Le schéma s’est répété sur les deux albums suivants de manière plutôt efficace mais il manquait ce petit quelque chose de frais et de surprenant.

Ce Ex Lives a fort heureusement gardé ce délire persistant, comme on peut l’entendre dès le premier morceau, Underwater Bimbos From Outer Space, qu’ils avaient d’ailleurs diffusé quelques mois avant la sortie de cet album. Mais sur Holy Book Of Dilemmas, on se rend compte que pour la première fois ils ne se contentent pas d’être barrés. Non, ici la voix de Keith Buckley révèle une vraie hargne. Un hardcore plus classique et “straight to the point” qui fait certainement office d’exutoire pour le chanteur. Les passages plus “southern rock” caractéristiques du groupe se font pas attendre longtemps et au même moment les guitares laissent apparaître un côté plus travaillé et certaines mélodies un peu dissonnantes.

A la moitié de l’album, il faut se rendre à l’évidence. Cet album a tout pour devenir le nouveau disque de référence du groupe. Il est simplement à l’image de ce qu’ils ont fait avant, mais en plus poussé. Même au niveau de la voix, où sur I Suck (Blood) le chant de Keith Buckley pourrait presque rappeler celui de Dave Mustaine (Megadeth
Megadeth


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).

On enchaîne avec une intro au banjo vite rejointe par une guitare hystérique pour ce Partying Is Such A Sweet Sorrow qui restera sans doute le plus abouti de l’album. Keith Buckley emprunte au moins 5 timbres de voix différents rien que pour ce morceau. Impossible de parler de cet album sans évoquer Revival Mode qui, chanté presque entièrement en voix claire, est le plus soft de l’album et parvient à ne pas faire tache au milieu du reste. Mieux, aux premières écoutes ce sera même le morceau qui nous reste en tête pendant des heures et qui nous donne envie de remettre l’album.

Si auparavant je conseillais systématiquement Gutter Phenomenon pour débuter avec Every Time I Die
Every Time I Die


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, ce Ex Lives pourrait bien rapidement le rejoindre dans la catégorie des incontournables.
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentr...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
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Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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