Chronique

IMPURE WILHELMINA
L'amour, la mort, l'enfance perdue

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SpacePatrol Records



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Vendredi 17 juin 2005

Je trouve Impure Wilhelmina tellement varié qu'il en devient difficile à décrire. Je ne savais pas trop par où commencer en faisant cette chronique, mais je peux simplement dire que cet album est une bombe. Un son d'une puissance rare, sorti des mains expertes de Serge Morattel, qui s'est occupé d'un bon nombre de groupes suisses avant celui-ci, pour des résultats toujours plus impressionnants. On le sait, on s'y attend, mais à chaque fois c'est la claque. Surtout quand il applique sa science à un groupe aussi frais et varié qu'Impure Wilhelmina... Ce CD, d'une longueur rare (67 minutes de musique, pas de bonus track à la con) arrive sans peine à se laisser écouter sans lasser, tant le groupe peut nous emmener dans des univers différents, des registres qu'ils maîtrisent avec beaucoup d'aisance et d'inspiration. Mais je vais arrêter un peu de jeter des fleurs, je vais parler plus concrètement...

J'ai déjà été surpris d'apprécier à la première écoute le premier morceau de l'album, dans un style très lourd et lent, style qui met souvent beaucoup de temps à m'apprivoiser... Mais ici en plus de la lourdeur dans la musique, on ressent un réel sens de la mélodie, avec des riffs très planants mais jamais chiants... Le bonheur arrive cependant avec la suite de l'album, qui montre alors un côté plus sauvage du groupe, plus rapide, mais toujours avec ces petites mélodies de guitare, comme dans Tense... Il y a énormément de petits riffs de guitare casés ici et là en fait, censés simplement ajouter une ambiance supplémentaire à la musique, mais c'est vraiment ces riffs qui font tout le charme du groupe, toute son originalité. On pourrait qualifier ça de post-hardcore sombre mélodique, mais ça me ferait mentir une fois qu'on écoute Before a Dream, franchement post-rock, ou The Broken Wing Of The Undying Bird, plutôt metalcore ! Seeds, dont les 4 minutes, gagne au fil des secondes une grande intensité, pour arriver à un passage complètement hallucinant, complété encore une fois par leur joker, le riff de guitare de folie rythmé sur la voix criée. Ca donne.

Au niveau du chant, très peu de changements au cours de l'album, toujours un cri profond bien dosé, sauf sur Sunburst, avec un bon côté stoner pas dégueu du tout... Du stoner à leur sauce bien sûr, à la fois très sombre et très mélodique ! C'est ça en fait leur force, le fait de varier les styles en gardant leur touche perso !

Seule touche négative sur l'album, le passage guitare son clair - voix aiguë à la fin de Diaspora. La voix est chancelante, un peu hésitante... Ca aurait du charme sur une démo mais après 8 morceaux précis et maîtrisés ça surprend un peu ! Après pas mal d'écoutes ma préférence va vers le morceau Bleed Alone, plus court et plus rapide de l'album, terriblement puissant ! Ecoutez ce morceau et vous verrez...

Pour ne rien gâcher, l'artwork de la version CD est franchement magnifique, une luxueuse pochette en carton entoure le boîtier, et le livret est tout aussi somptueux, 24 pages, avec à chaque fois les paroles et un dessin en vis-à-vis. Sombre, le dessin. J'aime le style mais je manque de références pour vous le comparer !

Un CD que j'ai acheté un peu comme ça, mais qui depuis tourne sans arrêt dans mes lecteurs... Une autre excellente surprise de 2005 en ce qui me concerne !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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