Chronique

MISS MAY I
At Heart

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Rise Records

13 titres / 44 minutes
Sorti le 12-06-2012


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Jeudi 21 juin 2012

Miss May I
Miss May I


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est, pour ceux qui l'ignorent, un des fers de lance actuels de Rise Records . Rise Records est, pour ceux qui l'ignorent, un label ricain à la fois très hype et très controversé. Et ce, pour les mêmes raisons : on leur reproche souvent de se focaliser sur une scène metalcore plutôt artificielle en surfant sur la vague de succès de ces groupes. Car oui, le metalcore a plutôt la cote depuis plusieurs années au vu du succès effrayant de certains groupes plutôt médiocres.

Inévitablement, avec une production aussi clean et puissante on a directement la sensation d'être en présence d'un énorme album. C'est le piège dans le metalcore, des morceaux dignes d'un groupe qui débute pourraient sonner comme des bombes avec une production digne de ce nom. Et le test inverse est vrai aussi. Le test du son pourri. Test qui a été soumis à cet album d'ailleurs. C'est simple : vous diminuez les basses et les aigus, et augmentez les mediums jusqu'à arriver à un son pénible digne des salles sombres les plus mémorables. Après, ça sonne comme une démo, et il suffit alors de choisir entre "bonne démo" et "mauvaise démo".

Dans le cas de cet album, j'ai du mal à trancher. Il commence réellement bien avec Hey Mister, morceau sorti en single, suivi de l'excellent Opening Wounds. Puis tout doucement on s'essoufle un peu. Les compos semblent moins inspirées, comme s'ils s'étaient appliqués à écrire des riffs metalcore parce que c'est ce qu'on leur demande, sans génie ou sans passion. Une flamme légère qui leur a permis d'écrire deux excellents titres puis qui s'est éteinte.

Si la voix criée est dosée juste comme il faut, la voix chantée est vite énervante, avec cette manie insupportable qu'on les chanteurs de traîner les syllabes sur plusieurs secondes. Je ne supporte plus ça depuis le matraquage de Wonderwall d'Oasis en 1995. Ca rend vraiment l'écoute prolongée de cet album assez difficile, sur Leech puis sur Sirens Song particulièrement. C'est en général à ce moment que j'arrête d'écouter ou que je diminue le son.


Tags : metalcore melodique rise records
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
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