Chronique

GRAVEYARD
Lights Out

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Nuclear Blast

Sorti le 26-10-2012


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Vendredi 2 novembre 2012

Formé en 2006, Graveyard
Graveyard


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sort, avec Light Out, son troisième album, le deuxième en deux ans! Le groupe qui a vu le jour à Göteborg en Suède avait signé en 2011 chez Nuclear Blast Records afin de sortir leur second opus, Hisingen Blues, qui les révéla au grand public. Il n'y a même pas un an (en mars 2012), ces Nordiques à la moustache bien fournie débarquaient dans le club de l'Ancienne Belgique à Bruxelles. Ils allaient alors fournir une prestation 5 étoiles dans le club, sold out pour l'occasion. Une soirée durant laquelle nous avions pu apprécier le hard rock rétro du quatuor suédois.

Sorti il y a à peine un an, Hisingen Blues était l'album de référence dont le groupe avait besoin pour percer. Des rythmes endiablés, un chant clair, une ligne de basse et des soli de guitare à en couper le souffle... Bref quel ne fût pas notre étonnement d'apprendre que le groupe emmené par Joakim Nilsson (chant, guitare) s’apprêtait déjà à offrir un successeur à leur brillant second opus!

A notre sens, il y a deux manières d'aborder cet album. Si vous vous attendiez à une suite endiablée dans le style Hisingen Blues, vous aurez l'impression que celui-ci manque de souffle et de puissance. Dans le cas contraire, on peut imaginer que Graveyard
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, vu le succès de son deuxième album, a voulu s'en détacher quelque peu et produire quelque chose de différent.

A l'écoute de Lights Out, on ne peut clairement pas s'empêcher de se demander si les Suédois n'ont pas fait exprès de produire un album beaucoup plus lent et moins puissant que son prédécesseur, comme s'ils étaient essoufflés après avoir réalisé un album le pied au planché.

Le son, lui, n'a pas changé. Lorsque l'on écoute Lights Out, on entame le même voyage que l'on avait fait dans lors de l'écoute de leurs albums précédents: un réel come-back dans les années 70! L'album est agréable, mais son manque de profondeur peut finir par lui donner un côté lassant. Et pourtant certains titres comme "Endless Night" ou "The Suits, The Law & The uniforms" et son solo de saxophone sont extrêmement riches et prouvent que Graveyard
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, même s'il manque de souffle, a peut-être réussi son pari en proposant un album de qualité, mais simplement différent des précédents.

Seul le titre "Goliath" garde la même ligne que sur Hisingen Blues. Sur ce titre, la voix et les soli de Joakim Nilsson se refont plus puissants et accrochent l'auditeur. Cependant on apprécie également quand Graveyard
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lâche un peu la pédale et descend dans le tempo. "Hard Time Lovin'", par exemple, revisite à lui seul l'univers de Jim Morison et des Doors, ce qui prouve que Joakim Nilsson et sa bande de moustachus maîtrisent réellement toutes les facettes du son de l'époque de la fin des 60's, début des 70's.

Au final, cet album s'avère réussit et s'écoute facilement. Cependant on ne peut s'empêcher de penser que Graveyard
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, même s'il réussit son pari, aurait pu attendre encore un peu avant de donner un successeur à Hisingen Blues. Vu la qualité produite en si peu de temps, on ne peut pas estimer la bombe qu'ils auraient pu sortir s'ils avaient attendus un an de plus.

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