Chronique

OVERMARS
Affliction, Endoctrine... Vertigo

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Alchimia Records



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Mercredi 10 août 2005

Sombre, lourd, oppressant, noir. Très noir même. Ce sont là les premiers adjectifs qui me viennent en tête si je dois définir Overmars
Overmars
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de manière objective. De manière subjective ce serait bien sûr beaucoup plus enthousiaste, car on peut dire que ce disque m'a réellement conquis. D'abord intéressé par la version CD qui comporte un DVD bonus, je me suis finalement tourné vers le vinyle, qui était tout d'abord plus simple à trouver mais aussi le packaging est on ne peut plus alléchant : un double LP enveloppé dans un gatefold au graphisme très soigné, so(m)bre et luxueux. Très bonne idée, d'avoir inclus les paroles et leur traduction, aussi bien pour un morceau en français que pour un morceau en anglais !

Au niveau de la musique, j'ai toujours eu un peu de mal à assumer l'étiquette doom-hardcore, car on mêle là 2 styles qui pour moi sont assez opposés... Cet album ne me donne pas tort, car il faut bien le dire, c'est quand même assez éloigné du hardcore. Mais ce n'en est que meilleur. Alors on plonge au plus profond de notre mal-être pour être dans les conditions optimales à l'écoute de ce disque... C'est lourd, c'est lent, mais ça dégage une ambiance complètement dingue. Et ça force le respect. Car pour jouer une telle musique sans jamais tomber dans le chiant et le rébarbatif, il faut être fort. Après un premier morceau qui annonce la couleur directement, le morceau This Is Rape, avec sa première partie cris-guitare très prenante. Un des morceaux les plus longs de l'album, 11 minutes. Les parties en guitares claires succèdent aux parties plus assommantes et cela ne fait que renforcer encore l'ambiance malsaine qu'on ressentait depuis quelques minutes. De fréquents interludes instrumentaux séparent les morceaux à voix, ce qui donne une impression de musique de film. Cet album a vraiment une uniformité, ce n'est pas une suite de morceaux banale, c'est vraiment quelque chose à prendre dans son ensemble. Comme les interludes Destroy All Dreamers (partie 1 à 5), glauques à souhait. A noter la présence de Michael Schindl (Impure Wilhelmina) sur trois d'entre eux. En Mémoire des faibles qui ont survécu à Darwin, fait vraiment l'effet d'un marteau qu'on vous frapperait inlassablement contre le crane. Dans le rythme du premier morceau Obsolète, mais en plus poussé. Comme quoi on peut jouer une musique violente à souhait sans pour autant faire la course avec son métronome...

Au final on a dans les mains un album qui a mon sens devrait ajouter définitivement Overmars au Panthéon des musiques sombres et malsaines... En tout cas c'est une place qui leur reviendrait de droit !
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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