Chronique

AMENRA
Mass III

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Fivestar Recordings

4 titres


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Dimanche 18 septembre 2005

Aaaaaaaaaaah Amen Ra
Amen Ra


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Après une demo prometteuse, un LP d'une face, un split CD et une flopée de concerts fracassants, voici enfin leur premier véritable album. Je n'ai pas pour habitude de qualifier d'album un disque de 4 morceaux, mais lorsque ceux-ci dépassent tous les 7 minutes, on arrive finalement à une durée plus qu'acceptable. Au fil des mois et des années, Amen Ra
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s'est enfoncé dans un style beaucoup plus lourd, plus sombre. Si la démo pouvait encore par moments rappeler feu-Spineless
Spineless
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, l'album ici présent nous montre un Amen Ra
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mûri, aguerri. Souvent comparés à des groupes comme Isis
Isis


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, Neurosis
Neurosis


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ou Cult of Luna
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, je leur ai toujours trouvé une identité propre, un côté beaucoup moins rébarbatif et surtout beaucoup plus agressif. La main mise sur ce nouvel LP, j'allais enfin pouvoir profiter des morceaux découverts en concert...

On commence donc par The Pain. It Is Shapeless. Le rythme est lourd, lent, régulier, répétitif. La voix de Colin, hurlée du fin fond des tripes, semble légèrement en retrait, sans doute afin de laisser la musique faire son office. Après quelques minutes le tout se calme ralentit, pour mieux progresser lentement, dans une atmosphère très noire, vers la fin du morceau, très lente et bruyante à la fois.

Némelèndelle, lui, évite le classique schéma de la partie calme, trop souvent passage obligé dans le post-hardcore. On évolue encore une fois dans des rythmes lourds, il est difficile de ne pas se sentir transporté par cette ambiance malsaine...

Am Kreuz, qu'on a eu la chance de découvrir avant et qui se trouve toujours dans la radio SMA, est un brin plus rapide et est d'après le meilleur morceau des 4... Le rythme s'arrête tout à coup pour laisser place à un riff de guitare redondant, sur lequel vient se greffer la voix de Colin puis une voix féminine... Le côté mélodieux de cette voix avec le martellement musical peut d'abord surprendre mais la sauce prend plutôt bien. Ce morceau atteint en concert une intensité rare, pour peu que le lieu s'y prête...

Les Fils des Faux, dans la première minute du morceau, me rappelle directement Spineless
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, mais dès que le rythme retombe on retrouve l'ambiance du début de l'album, mais en moins convaincant... Piste que j'apprécie moins, mais elle regagne de l'intérêt lorsque Colin (je suppose que c'est lui, rien n'est mentionné dans le leaflet) pose sa voix claire... A partir de ce moment le morceau retrouve de l'intensité pour terminer l'album de manière plutôt sobre...

Bref, un régal pour les amateurs de choses sombres, et qui ne rebutera sans doute pas les réticents à toutes ces choses post-truc qu'on voit germer un peu partout... C'est mon cas, assez hermétique aux "gros" groupes du genre je suis conquis par ce groupe qui évite les clichés propres au style... Sans oublier que les morceaux prennent toute leur ampleur sur scène...
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AUTEUR : Erik
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentrÃ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...
Rescapé de la scène hardcore underground de la fin des années 90, Erik a lancé Shoot Me Again en 2004 avec Julien, un autre gamin hyperactif de l'époque. Ecumant à eux deux les salles les plus improbables lors du lancement de ce webzine, ils se sont rapidement entourés d'autres camarades de jeu pour renforcer l'équipe. Aujourd'hui concentré sur le développement du site, il est moins présent sur le front. ...

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