Chronique

WE ARE THE OCEAN
Maybe Today, Maybe Tomorrow

Hassle Records

33 minutes - 10 morceaux
Sorti le 17-09-2012

Lundi 6 mai 2013

Le moins que l'on puisse dire, c'est que We Are The Ocean

We Are The Ocean

Clique pour voir la fiche du groupe

surfe sur la vague de l'écriture... en effet, c'est déjà le troisième disque du groupe en moins de 3 ans, tout de même. Et le premier sans Dan, second chanteur à la voix criarde présent jusqu'à l'album précédent. Certains trouveront que c'est une bonne chose, d'autre non. Je me range dans la première catégorie.

Changer de line-up, c'est une bonne chose. Mais il ne faut pas se contenter de cela. Leur précédent opus, Go Now And Live était d'un haut calibre. Il ne fallait donc pas décevoir les fans.

C'est sur une introduction courte et douce, Stanford Rivers, que ce nouveau disque commence avec pour seuls instruments : un piano et la voix de Liam dans un ton plutôt rauque. Étonnant mais réussi. Et ensuite, bam, les premières notes de Bleed retentissent et là, on se prend une claque rock'n'roll en pleine face. Que ce soient la voix, les backings, la batterie, la mélodie guitare-basse, le son est dévastateur ! Du rock bien puissant à la Foo Fighters

Foo Fighters

Clique pour voir la fiche du groupe

. Ce morceau fera mal en live, très mal. Young Heart, piste suivante, est plus soft mais tout aussi bon et son refrain sera très vite connu sur le bout des doigts par les fans (Hello mother, hello father,
Can you hear me? Can you see me?). Changement d'ambiance ensuite avec Story Of A Modern Child... ou pas. Certes, on a un début à la guitare acoustique mais une poignée de secondes seulement avant de retrouver la puissance du quatuor britannique. Là encore, Liam est accompagné de choeurs très efficaces.

Le quatrième titre de ce disque, Machine porte bien son nom car on y retrouve la machine forte en décibels que l'on a découvert dans la première chanson de cet opus. On y retrouve encore une petite influence des Foo Fighters

Foo Fighters

Clique pour voir la fiche du groupe

mais pas de copié/collé, je vous rassure. Ce morceau est, à mon sens, le meilleur composé par le groupe. On y retrouve leur puissance et aussi un refrain magnifique où le groupe arrive à nous faire partager toutes leurs émotions. Magnifique.

Avec The Road, un petit côté country fait son apparition mais de courte durée. Un chanson carrée, nette et sans bavure. C'est dans une drôle d'ambiance que Golden Gate commence et nous emporte dans une chanson étonnement planante. Pas que l'on se retrouve dans une chanson de baba cool, simplement la rythmique un peu psyché et cette drôle d'ambiance nous emporte loin, très loin.

On attaque ensuite la chanson qui a donné son nom à l'album. On s'attend donc à un bon morceau et on ne sera pas déçu. Beaucoup d'autres titres auraient pu donner leur nom à ce nouveau disque mais celui-ci est un beau porte-drapeau. Assez grand public pour toucher un maximum de gens.

Avec Pass Me By et surtout avec Chin Up, Son, il s'agissait de ne pas se planter. En effet, rater le final d'un si bon album serait vraiment dommage. Pour clore ce disque, ils ont décidé de choisir la carte de la douceur. Beau contraste avec son début tonitruant. Un final acoustique en plus. Mais quel final !Liam nous offre 3'22'' seul avec sa guitare sèche mais pas pour une balade mais bien un morceau énergique rock'n'roll dont le timbre de sa voix vous clouera sur place. Un seul mot : trop court.

On sent ici que Liam est libéré, qu'il ne doit plus partager le rôle de chanteur, qu'il est désormais le vrai front-man et que le reste du groupe est à fond derrière lui. A ça, on ajoute un très bon mixage et ça nous donne un des meilleurs albums rock de l'année 2012 à coup sûr.

TU AS AIME ? PARTAGE !