Chronique

SPORT DOEN
The Wound

Prestressed Records

Samedi 15 juin 2013

Après quelques années de silence et d'absence des terrains, les bruxellois de Sport Doen

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ont repris la compétition et sont de nouveau d'attaque. En 2008, le quatuor sortait sa première rondelle alors intitulée More Love Songs, un album qui, à l'inverse de son titre, sentait bon le vestiaire d'après matche, un truc qui pue, mais qui fout sérieusement de bonne humeur.

Un peu plus de 4 ans après cette première sortie, Sport Doen

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, qui a entre-temps fêté ses 10 ans d'existence en 2012, nous revient avec un second album dont on espère que le nom n'est pas une manière de nous dire qu'ils seront tenus à l'écart des terrains pendant une durée indéterminée. Car pour des sportifs, avoir un album nommé The Wound (pour les allergiques à la langue de Shakespeare, La Blessure), c'est un comble.

Blessé ou pas, une chose est sûre, Sport Doen

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ne fait une fois de plus pas dans le détail. Toujours dans un registre bien punk, les bruxellois nous offrent ici un album totalement explosif. D'entrée de jeu, ils affirment leur identité avec "We Are Sport Doen", un titre dont les riffs écrasent déjà tout sur leur passage.

De riffs ravageurs, il en sera finalement question sur la quasi totalité de l'album. A la frontière entre thrash, punk et quelques touches de hard rock old school, Sport Doen

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passe le cap des 100km/h en même pas 3 secondes et ne relâchera pas la pédale avant la fin de l'album. Un album qui se conclu d'ailleurs sur "The Killing Spree", un titre qui nous donne une petite idée de ce à quoi pourrait ressembler un accouplement entre Metallica

Metallica

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et Megadeth

Megadeth

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.

Si l'album est dans son ensemble de très bonne qualité, on ne résiste pas à vous faire part de nos petits coups de coeur. Entre "We Are Sport Doen", "Bishop Of Oxford", "Socially Fair Minded" et évidemment, "The Wound", le titre éponyme de l'album sur lequel le chanteur du groupe nous crie toute la douleur de sa blessure, notre coeur balance.

Au passage, on notera que la production est loin d'être mauvaise. L'intensité des morceaux se laisse ressentir et donne au final qu'une seule envie une fois l'album terminé: aller dans les gradins et assister à l'un des matches de Sport Doen

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