Chronique

AFTER THE BURIAL
Wolves Within

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Sumerian Records

9 titres - 41 minutes
Sorti le 17-12-2013


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Lundi 20 janvier 2014

Locomotive du dernier genre à la mode, le djent, After the Burial
After the Burial


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est aussi une des têtes de pont de son label, le fameux Sumerian Records , toujours à la pointe des dernières modes du moment. Aussi, quand l’annonce du report de ce quatrième album est parue, il y avait de quoi rester perplexe , sachant le groupe en studio depuis un bail déjà : stratégie commerciale ? Problème de production ?

Il y avait déjà de toute façon débat avant la sortie de ce nouvel album : les américains allaient-ils continuer dans la progression « grand public » (le terme est fort) de leur son, à l’image du précédent album (In Dreams, 2010) ? Ou allaient-ils en revenir à un djent plus brut, à l’image de ce que les fans old school du groupe réclament (à savoir un Rareform 2, ou presque) ? Il faut dire que le précédent album a permis au groupe d’élargir son public, y voyant autre chose qu’un clone robotisé répétant du Meshuggah surproduit.

Alors que l’on pouvait s’attendre à un résultat plus technique, plus mélodique, à la limite du progressif, force est de reconnaître que l’on est surpris par l’agressivité de cet opus. Le son est très lourd, trop lourd, et les vocaux hurlés avec conviction, mais sans réelles variations, renforcent cette première impression. Ceci se ressent surtout sur les deux morceaux d’ouverture, assez poussifs ("Anti-Pattern" et "Of Fearful Men").

Heureusement, ils laissent place à un "Pennyweight" accrocheur et bien plus réussi, puis à un "Disconnect" plus savoureux, de par son utilisation des guitares à la After the Burial
After the Burial


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, et malgré un chant beaucoup trop forcé, décidément un des grands défaut de cet album.
On retrouve néanmoins un penchant fort mélodique, et quelques jolis soli, sur "Nine Summers" et surtout le hit "Virga" où l’on passe sans rechigner d’une base limite heavy metal à un break sidérant précédé d’un solo de batterie !

Ainsi, l’album se termine bien mieux qu’il ne commence : "Neo Seoul" propose un travail très intéressant sur les guitares, assez atmosphériques, pour en faire une des compos les plus efficaces de Wolves Within. L’album se conclut alors par l’envolée "Parise" et le monstrueux "A Wolf Amongst Ravens" sidérant de technique et preuve du niveau ahurissant des zicos de After the Burial
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.

Au final on regrette vraiment la production ratée de cet album : trop sèche, on se prend à se demander comment aurait sonné Wolves Within avec le son du dernier Tesseract
Tesseract


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! Certes, l’accordage particulier utilisé par le groupe reste une de ses marques de fabrique, mais le plaisir que l’on pourrait prendre est relativement gâché par ce résultat. Un album loin d’être mauvais donc, mais desservi par un son beaucoup trop sec et qui risque de dérouter les fans de In Dreams en particulier.


Tags : After the Burial, Djent
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