Chronique

CYNIC
Kindly Bent To Free Us

image
Season of Mist

8 titres - 41 minutes
Sorti le 14-02-2014


image
Samedi 1 mars 2014

Enfin ! Après "Focus" en 1993 et "Traced in Air" en 2008, ce troisième album vient s’ajouter aux EPs "Re-Traced" (2010) et "Carbon-Based Anatomy" (2011), pour faire de Cynic
Cynic


Clique pour voir la fiche du groupe
un groupe presque prolifique depuis qu’il s’est reformé en 2006.
L’attente autour de ce "Kindly Bent To Free Us" était exacerbée depuis le 12/12/2012, date à laquelle le site web officiel du groupe annonçait que Masvidal, Reinert et Malone entraient en studio dans l’optique d’un troisième album, qui arrive finalement plus d’une année après.

Alors que Masvidal annonçait un album "song-driven", les fans pouvaient logiquement se demander ce qui allait advenir du son du groupe, que ses géniteurs comptaient transformer à nouveau.
Autrefois précurseur dans le monde typé du death metal, avec son utilisation du vocoder et sa pure technique au service des mélodies, puis se dirigeant vers un son plus progressif, il est clair que les derniers EPs sortis par le groupe laissaient présager une nouvelle évolution de Cynic
Cynic


Clique pour voir la fiche du groupe
. Et, surtout, en aucun cas un retour aux racines extrêmes des débuts.

Effectivement, vous ne trouverez aucun growl dans cet album. Pas plus que de chant guttural ou hurlé. Mais loin d’utiliser le vocoder à outrance (il reste présent, mais plus discret), le chant se veut naturel, au service de compositions bien plus jazzy (voire space-rock) que metal. Et ça marche.

Ce Kindly Bent To Free Us est en effet remplit de mélodies à tomber à la renverse ("The Lion’s Roar", ou le morceau titre) servies par plusieurs couches de riffs recherchés, superbe œuvre de Masvidal. Impossible également de ne pas citer les lignes de basse de Sean Malone, qui ont le bonheur d’être plus que mises en valeur par la production très brute réservée à l’album, pouvant en revanche déplaire à certains précisément en raison de cette particularité.

Ce Cynic
Cynic


Clique pour voir la fiche du groupe
nouveau se permet quand-même des incursions (réussies) qui auraient pu figurer sur un album comme "Traced In Air" de par ce côté heavy des arrangements ("Infinite Shapes”). Mais, et ça n’étonnera pas forcément les fans ultimes du combo, Cynic
Cynic


Clique pour voir la fiche du groupe
a complètement relâché son ressort progressif pour presque se rapprocher des King Crimson
King Crimson


Clique pour voir la fiche du groupe
et autres Porcupine Tree
Porcupine Tree


Clique pour voir la fiche du groupe
. Peut-être un peu trop violemment d’ailleurs : le lénifiant "Moon Heart Sun Head", ou le certes très joli mais aussi too much dans son approche vocale "Endlessly Bountiful" auront du mal à faire oublier les meilleurs moments de "Traced In Air" et "Focus".

Mais, pris dans sa globalité, cet album charme l’auditeur qui se laisse absorber par ce qu’il entend. En atteste ce groove, heureusement loin d'être délaissé par le groupe, avec des morceaux comme "Gitanjali" qui se permet en outre d’introduire de bien jolis soli dans un style pas forcément commun pour Cynic
Cynic


Clique pour voir la fiche du groupe
.

Influence essentielle du metal extrême avec la sortie de son premier album, Cynic
Cynic


Clique pour voir la fiche du groupe
ne cesse de désorienter ses fans depuis. Une nouvelle fois, le groupe reprend quelques éléments propres à son identité mais continue d’expérimenter avec cette attitude de "qui m’aime me suive" assez personnelle, et finalement difficile à refuser pour un album sorti le jour de la Saint Valentin.


Tags : Progressif, metal, jazz fusion
TU AS AIME ? PARTAGE !
Google +
Twitter
Facebook
Whatsapp
E-mail
E-mail
Google +
Twitter
Facebook

► COMMENTAIRES

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter !

Soit en deux clics via Facebook :

image

Soit via l'inscription classique (mais efficace) :

image

► A VOIR ENSUITE