Chronique

MONKEY3
The 5th Sun

Napalm Records

Sorti le 31-10-2013

Lundi 17 février 2014

Fin octobre 2013, les Suisses de Monkey3

Monkey3

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nous pondaient leur cinquième galette, The 5th Sun. Perdu dans le flot des dossiers à traiter placés sur le coin d'un bureau, ce nouvel opus des Lausannois mérite pourtant amplement que l'on s'y attarde. Comme à leur habitude, les quatre musiciens nous emmènent dans un univers particulier où la musique vaut plus que les mots. De toute façon des mots, il n'y en a pas ou presque pas. Ici, les notes parlent d'elles-mêmes et une chose est sûre, elles ont beaucoup à dire.

Envoûtante, puissante, épique et surtout psychédélique, la musique développée par Monkey3

Monkey3

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a beau être singulière, elle est un peu tout ça à la fois. Ce cinquième opus débute par "Icarus", un titre de 15 minutes absolument sublime qui oscille entre légèreté et lourdeur, mais dans le bon sens du terme, rassurez-vous. Complètement transporté grâce notamment à un refrain mélodique des plus magnifique, nous voilà déjà dans une autre dimension. Tel le mythe d'Icare, Monkey3

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nous fait nous envoler vers cette lumière que l'on aperçoit là tout en haut, mais qui nous restera cependant inaccessible.

Créé au départ de jam sessions, le combo suisse donne une fois encore l'impression que tout coule de source dans sa musique. Mais que l'on ne s'y trompe pas, à l'image d'un Pink Floyd

Pink Floyd

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de la grande époque, l'improvisation n'est qu'illusion. Avec une précision millimétrée et une production ultra rigoureuse, avec ce nouvel opus, les Suisses s'approchent sans aucun doute de la perfection.

Si le premier titre de l'album reste sans doute le meilleur du disque, ce qui suit ce magnifique "Icarus" vaut également largement la peine d'être écouté. Toujours sans un mot, nos quatre Suisses flirtent continuellement sur une vague très psyché qui alterne douceur et avalanche de décibels. Dans les titres qui nous ont particulièrement retourné le ciboulot, on épinglera notamment "Birth of Venus" et le dernier morceau de l'album, "Circles".

Le premier a beau faire référence à la déesse de l'amour, son commencement est des plus fracassant. S'en suit alors une longue complainte ultra planante avec des hauts et des bas. Rien de plus ennuyant qu'une relation plate, sans vagues ni remous. Ici "Birth of Venus" ressemble à un accouchement difficile, mais dont le résultat est de toute beauté.

Un peu moins épique qu'"Icarus", "Circles" referme l'album un peu de la même manière qu'il avait commencé. Après un début planant, le morceau s'enflamme avant de s'éteindre en tout en douceur.

En six titres, Monkey3

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nous pond un disque des plus abouti et dont tant la musique que la pochette, ne peuvent laisser indifférent. Dans la catégorie du stoner/psyché instrumental, Monkey3

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