Chronique

CORTEZ
Initial

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Exutoire



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Mercredi 30 novembre 2005

Après la démo chroniquée par Julien, voici l'album et à mon avis un bon pas en avant pour Cortez.
Le groupe ne nous vient pas d'Espagne ou d'Amérique du sud comme son nom pourrait nous le faire croire. Ils sont suisses et nous prouvent tout le bien que l'on peut penser de la scène dure helvétique. Les exemples récents de Kruger ou Knut sont bien dans nos mémoires.

Comme ces deux groupes, Cortez développe une musique dure et âpre tout en laissant certains moments de respiration en milieu de disque. Alternant plages ultra courtes et rapides à des plages plus longue basées sur les ambiances, le trio atypique se nourrit des références du hardcore moderne pour les régurgiter de manière personnelle. Les rapprochements vers les cadors du post-hardcore moderne peuvent être envisagés. Converge pour la voix, Dillinger Escape Plan pour les structures barrées et Isis pour les ambiances plus sombres.

Mais il ne s'agit vraiment pas de copie carbone, il y a là un univers qui se construit. L'absence de basse ne pèse pas du tout sur la puissance du son de leur musique. Elle permet même de développer une sonorité originale et intéressante.
Les titres des chansons en français me faisaient craindre le pire. Souvent la musique dure en français s'apparente à des clichés difficiles. On pense à la scène néo-métal française et à ses paroles à la limite de l'indigence. Ici, cela ne pèse pas car la voix est plus utilisée comme un instrument pour faire passer de l'émotion plutôt qu'une compréhension d'un message au premier degré.

Un premier essai réussi ! Et c'est certain, nous allons garder un œil attentif à ce qui se passe en Suisse.
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